Coopération médiatique entre l’Iran et la Russie : un front uni contre les fake news

Pars Today – L’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Moscou a rencontré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères pour discuter des moyens de lutter contre les fake news et de renforcer la coopération médiatique.

L’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Moscou, Kazem Jalali, a rencontré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, mardi 29 juillet.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont discuté des développements récents, en expliquant les capacités des activités médiatiques, en évaluant les possibilités d'élargir leur coopération dans le domaine des médias, ainsi que des stratégies d'influence médiatique. Elles ont également évoqué des actions conjointes visant à mieux faire connaître l’opinion publique de chaque pays à l’autre.

Les deux parties ont également abordé les moyens de lutter contre les intox et les campagnes médiatiques nuisibles qui portent atteinte aux relations bilatérales. Le ministère russe des Affaires étrangères avait déjà qualifié les manipulations médiatiques occidentales et américaines contre l’Iran de « sale campagne politique ».

La troïka européenne invoque désormais le temps après trois ans d’obstruction

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales, Mikhaïl Oulianov, a affirmé que l’Iran avait le droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, y compris l’enrichissement d’uranium. Il a souligné que remettre en question ce droit était « totalement ridicule ».

Faisant référence aux obstructions du Trio européen dans les négociations sur la relance de l’accord sur le nucléaire iranien (PGAC), Oulianov a déclaré : « Après trois années de blocage, ces pays prétendent désormais que le temps presse et qu’un nouvel accord doit être conclu. Est-ce cela qu’on appelle la diplomatie ? »
Dans ce contexte, Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a menacé Téhéran d’activer le mécanisme de déclenchement (« snapback ») et, sans faire mention du retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire, a insisté sur la nécessité d’empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire.