Le méga missile anti-US de l'Iran?
L'échec du projet de résolution sur la prolongation de l'embargo sur le commerce des armes contre l'Iran est un tournant :
pour la première fois Amis et Ennemis ont dit non à l'Amérique..et c'est l'Iran qui en a brisé le tabou.., dit le rédacteur en chef du journal en ligne Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan dans un article où il évoque l’échec humiliant des USA face à l'Iran qui a réussi à diviser le Conseil de sécurité, à neutraliser le trio GB/France/Allemagne, à attirer les faveurs de la NLA, et enfin à obtenir ce qu'il cherchait. Mais comment?
« Le danger de cette douloureuse gifle vient de révéler l'ampleur des différences entre les États-Unis et leurs partenaires européens, notamment la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, qui font partie des pays qui se sont abstenus de voter dans un message clair confirmant que l'époque où Washington contrôlait les Nations unies et parlait au nom du monde occidental est révolue.
Les Iraniens ont bien joué leurs cartes lorsqu'ils ont envoyé, avant la prise de vote, un sérieux avertissement aux pays européens leur rappelant que leur vote en faveur du projet américain reviendrait à signer l'acte de décès de l'accord nucléaire et partant des engagements nucléaires iraniens avec tout ce que cela compte en termes de tensions, de potentiels face-à-face dans un Moyen-Orient où l'Europe ne peut plus ne pas compter avec la puissance de la Résistance. Il semblerait que la menace a été bien efficace et elle a fait son effet, le trio GB/Allemagne/France se sont abstenus de voter ou ce qui revient au même, d'éviter à la Russie et à la Chine de recourir au veto.
Et pourtant la totale déconnexion de la réalité, voire l’impudence et la bêtise du président Trump n'ont pas tardé à se manifester lorsqu'il a promis de réimposer des sanctions et de prolonger l'embargo sur les armes en activant, via un recours au snapback ; La sortie s'avère à la limite du ridicule car comment peut-il activer les clauses d’un accord dont il s'est retiré il y a deux ans au risque de mettre le Moyen Orient sens dessus dessous? Même les alliés européens s'en sont moqués.
Mais revenons au vote de la Chine et de la Russie contre le projet de résolution américain, sans qu'elles aient besoin d'utiliser le droit de veto. Que veut dire cet aisé contournement de la première puissance occidentale au sein d'une instance dominée jusqu'ici par celle-ci? Cela montre à quel point les États-Unis ont perdu de leur statut et influence au sein de cette organisation internationale, et partant sur la scène internationale ; le fait que les pays du Conseil de sécurité ne suivent plus les ordres américains est une évolution sans précédent.
Et voilà à présent, et après l'échec humiliant des États-Unis, près de deux mois avant le début des élections présidentielles, la porte qui s’ouvrira « théoriquement » au flux des exportations d'armes modernes russes et chinoises vers la République islamique d'Iran à partir de l'automne prochain (l'embargo sur les armes prend fin le 16 octobre) ; Trump a, véritablement, perdu sa carte la plus importante pour les futures élections présidentielles et c'est l'Iran qui l'a fait et cette fin a été prévisible quand en 2019, les USA ont décidé de s'engager dans un bras de fer militaire indirecte avec l'Iran dans le golfe Persique. Or le recule US face à l'Iran ira croissant d'où cette normalisation parodique UEA-Israël, symptomatique d'un retrait imminent des USA du Moyen Orient. Mais les pays de seconde zone que sont Israël et UAE sauront-ils affronter la toute puissance émergente iranienne?
Et voilà à présent, et après l'échec humiliant des États-Unis, près de deux mois avant le début des élections présidentielles, la porte qui s’ouvrira « théoriquement » au flux des exportations d'armes modernes russes et chinoises vers la République islamique d'Iran à partir de l'automne prochain (l'embargo sur les armes prend fin le 16 octobre) ; Trump a, véritablement, perdu sa carte la plus importante pour les futures élections présidentielles et c'est l'Iran qui l'a fait et cette fin a été prévisible quand en 2019, les USA ont décidé de s'engager dans un bras de fer militaire indirecte avec l'Iran dans le golfe Persique. Or le recule US face à l'Iran ira croissant d'où cette normalisation parodique UEA-Israël, symptomatique d'un retrait imminent des USA du Moyen Orient. Mais les pays de seconde zone que sont Israël et UAE sauront-ils affronter la toute puissance émergente iranienne?