Ukraine : 1ère victoire d'Assad?
Assad a visé une fois de plus bien juste : parallèlement à cette tournure hypersonique que prend l’opération russe en Ukraine avec ces deux Kinzhal tiré l'in contre X et l'autre contre Y rien que pour prouver aux occidentaux que leurs jeu dit de "zone d'exclusion" aérienne ne marche pas car la Russie dispose bien d'une arme que ne possède pas l'Amérique, arme contre quoi aucune DCA ne peu résister ni en mer ni au sol, le président syrien fait aussi sa "hyper révolution sonique" :
un mois après avoir décidé d'envoyer des volontaires syriens sur le front de combat à Donbass, volontaires que la machine de propagande occidentale a dénoncé comme incluant dans leurs rangs des forces spéciales du Hezbollah, ce qui a été formellement démentie par la Résistance libanaise, la Syrie commence à engrener les dividendes de son choix stratégique un choix qui consistait à voir à travers un appui apporté à la Russie en Ukraine, une occasion en or pour récupérer les zones occupées par le triangle US/Turquie/Israël.
Les groupuscules pro-Ankara se rendent compte que la victoire de la Russie dans cette guerre réduira considérablement la marge de manœuvre du président turc. Un certain nombre de forces de sécurité ukrainiennes accompagnés d'agents de renseignements turcs, se rendent fréquemment dans le nord de la Syrie pour rencontrer des chefs terroristes et recruter de nouveaux effectifs à Afrin et à Azaz, balisant le terrain à ce que toute action armée syrienne et alliés contre eux ait une grande chance d'être pertinente. Et puis il y a des Kurdes de Syrie qui ont le cœur qui ne cesse de battre du côté des Américains en dépit des milles et une prépositions et offres faites pour qu'ils retournent dans le giron de l'Etat.
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Bien que les dirigeants kurdes n'aient publié aucun communiqué sur la guerre ukrainienne, l’hésitation et l’anxiété quant aux résultats de la guerre dominent leur vision et position, car les résultats de la guerre laisseront leurs effets sur le projet de l'administration autonome et le contrôle continu d'un tiers des zones riches en pétrole et en gaz et de l'énorme potentiel agricole.
Malgré le manque de confiance des Kurdes envers les Américains qui les ont abandonnés à Afrin en 2018, et dans la zone entre Tal Abyad et Ras al-Ain en 2019, certains d'entre eux parient encore sur les assurances américaines, pari qui semble à la lumière de la guerre en Ukraine et de la tournure qui prennent les événement perdu d'avance.... Assad a vu bien juste... la guerre en Ukraine débouchera sur la libération totale des régions occupées en Syrie.