Mer Rouge: l'US Navy "frappée"!
Est-ce une coïncidence le fait que la Résistance yéménite organise une méga manœuvre à vocation navale à Hudaydeh en y exposant des missiles parfaitement inouïes,
manœuvre qui précède de quelques jours seulement le dévoilement d'un nouveau navire iranien qu'on qualifie de "base balistique flottante"? Vu que ces parades et dévoilement interviennent alors même que la force navale du CGRI s'est mis à chasser des Saildrone Us dans les eaux de la région, ce serait une erreur que de croire tout être le fruit d'un simple hasard. surtout que le camp d'en face multiple les manoeuvres et qu'Ansarallah affirme en avoir assez d'une trêve stérile qui de prolongation en prolongation ne fait que donner du temps aux Yankee pour se revigorer. Mais reprenons depuis le début et énumérons les événements qui prélude à une transformation imminente de la mer Rouge en un champ de bataille. Surtout que c'est là que se situe le talon d'Achille d’Israël avec un commerce maritime à 90 pc dépendant du Canal de Suez et de la mer Rouge.
Déjà, lors qu’en 2000, le destroyer USS Cole de l’US Navy a été pris pour cible par un bateau suicide d'Al-Qaïda et a été gravement endommagé, les agresseurs du territoire yéménite ont réalisé qu'il ne serait pas possible de ne pouvaient pas passer un moment paisible sur les rives et les eaux du Yémen.
Plus tard, suite au déclenchement de la guerre contre le Yémen, la marine de la coalition saoudienne, accompagnée de certains navires de guerre américains, a tenté d'empêcher le Yémen de recevoir de l'aide par un blocus naval complet dans le cadre d’une décision lourde de conséquences. Les navires HSV-2 Swift, Al-HASBAH et Al-DHAFRA de la marine émiratie et la frégate de classe Al-Madinah de la marine saoudienne ont été détruits et gravement endommagés par des missiles anti-navires et de bateaux suicides des Comités populaires du Yémen (Ansarallah), conduisant la coalition saoudienne à s’éloigner des des côtes contrôlées par Ansarallah, à plus de 50 km. D’ailleurs, en octobre 2016, deux destroyers américains USS Mason et USS Ponce de la classe Arleigh Burke sont entrés dans les eaux du détroit de Bab al-Mandeb avec pour mission d’apporter un soutien en matière de renseignement à la marine de la coalition saoudienne. Dès après qu’ils se sont approchés des eaux côtières de Bandar al-Mukha, contrôlé à l’époque par Ansarallah, soudain, les systèmes radar ont alarmé contre des attaques de missiles.
L'équipage du destroyer Mason a immédiatement tiré en vain deux missiles SM2 standard et un missile Sea Sparrow (ESSM) vers les missiles anti-navires qui ont gravement mis en péril les deux destroyers. L’équipage du navire américain a donc activé Nulka, système anti-missile le plus sophistiqué pour la protection des navires de guerre de surface. Plus tard, l’équipage des navires américains ont fait savoir que les missiles anti-navires tirés Nulka aveint dévié et n’avaient pas réussi à abattre les deux missiles chinois C-801 et C-802 tirés par les Yéménites. Après cet incident, la marine américaine a limité sa zone d'opération dans les eaux de la mer d'Oman et de l'océan Indien et n’a plus jamais réapparu dans le détroit de Bab al-Mandab ni sur les côtes de la mer Rouges et les zones contrôlées par Ansarallah. Est-ce vers un remake de cet événement absolument inouïe que se dirige la mer Rouge? Toujours est-il qu'après un clache cette semaine entre US Navy/CGRI qui s'est soldé par la capture de trois drones maritimes US, l'Iran vient de dévoiler une base de missiles flottante en pleine mer : le navire hybride Shahid Soleimani.
L’analyse intervient alors que plus loin en Iran, le Corps des gardiens de la Révoution islamique (CGRI) ont dévoilé le navire de patrouille « Shahid Soleimani », capable d’entreprendre toute sorte d’opérations en haute mer et de naviguer dans des conditions météorologiques défavorables. Le navire « Shahid Soleimani » est un patrouilleur furtif à faible signature radar grâce aux paramètres de furtivités intégrés dans sa coque. Il s’agit du premier navire de combat iranien qui dispose d’une combinaison de systèmes de lancement vertical et de défense aérienne à courte et moyenne portée.
Le navire « Shahid Soleimani » fonctionne avec quatre moteurs indigènes de grande puissance, ce qui lui donne la possibilité d’être envoyé rapidement dans la zone désignée et d'effectuer des missions maritimes long-courriers sans avoir besoin d'un soutien côtier, vu sa capacité d’opérer en hautes mers et sa possession de systèmes d’autodéfense indigène. Equipé d’un grand héliport à son bord, le navire « Shahid Soleimani » peut transporter des hélicoptères ainsi que d’autres véhicules aériens sans pilote, mais aussi lancer divers types d'engins d'attaque rapide lors de sa navigation basée sur la capacité de combat combinée d'opérations en haute mer. Son système hybride de lancement de missiles sol-sol (SSM) à courte et moyenne portée, bénéficie d'un QG basé sur un logiciel indigène pour une gestion intégrée de la scène de bataille avec la capacité de détecter le type de cible ou menace. Par rapport aux navires de même taille, le navire « Shahid Soleimani » est d’une plus grande maniabilité avec un rayon de giration considérablement moins large, lui permettant de mettre en œuvre diverses tactiques offensives et défensives. En mer Rouge, à quoi se prépare la Résistance?