L’instabilité régionale est due à l’indifférence de l’Occident envers l’occupation sioniste

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a estimé que la principale raison de l’instabilité au Moyen-Orient était l’indifférence de l’Occident à l’égard de l’occupation du régime israélien.

Selon l’agence de presse SAMA, Fidan a affirmé lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien Sameh Shoukry : « Si la crise dans la région n’est pas contenue et contrôlée, cette crise se propagera dans les rues des pays occidentaux et dans le monde entier. »

Il a déclaré que « notre priorité est de mettre fin à l’occupation du régime sioniste et de former un État palestinien indépendant. »

Le ministre turc des Affaires étrangères a par la suite ajouté : « Nous sommes convaincus que le sang des martyrs de Gaza est la clé de l’espoir de toutes les nations opprimées d’accéder à leurs droits. »

Pour sa part, le chef de la diplomatie égyptienne a noté : « Une solution politique doit être trouvée qui mènera à la formation d’un État palestinien indépendant. »

« Nous essayons d’acheminer de l’aide à la bande de Gaza et nous avons été confrontés à de nombreux problèmes dans ce domaine en raison des obstructions d’Israël, notamment le bombardement du terminal de Rafah. Nous sommes mécontents de la quantité de l’aide humanitaire et de son entrée insuffisante dans la bande de Gaza », a-t-il précisé.

Il a appelé la communauté internationale à prendre au sérieux la question de la guerre à Gaza, la non fourniture de l’aide nécessaire à la population civile et le non établissement d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza

Pour rappel, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan s’est entretenu mercredi dernier avec le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammad bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani et Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, à Doha, la capitale du Qatar.

Lors de cette réunion, les deux parties ont discuté et échangé des points de vue sur le cessez-le-feu à Gaza, l’échange de prisonniers et l’envoi d’aide humanitaire vers l’enclave palestinienne.