Mais, comment Netanyahu se retrouve-t-il dans la situation la plus vulnérable possible ?

Pars Today - Les analystes des questions liées au régime israélien estiment que le Premier ministre israélien se trouve dans la situation la plus fragile possible et qu’il cherche à convaincre l'opinion publique au sujet d’un accord inacceptable pour lui-même.

Les experts et analystes des affaires du régime d’apartheid israélien estiment que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’efforce de convaincre l’opinion publique sioniste de l’approche positive concernant le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, mais qu’il semble lui-même ne pas y croire.

Le journaliste israélien, Tamer Almisshal, journaliste palestinienne affirme : « Le régime sioniste, en perturbant le calme sur le terrain deux jours avant la mise en œuvre de l’accord, avait empêché les groupes de résistance de mener à bien la première phase de l’échange des prisonniers. »

« La première phase de l’échange comprend la libération de 33 prisonniers sionistes, comprenant, par ordre de priorité, des femmes civiles, des femmes militaires, des hommes et des dépouilles. En échange de chaque femme civile sioniste détenue, 30 femmes prisonnières palestiniennes doivent être libérées. Pour chaque femme militaire sioniste, 30 femmes prisonnières palestiniennes et 20 prisonniers palestiniens condamnés à de lourdes peines doivent être relâchés », poursuit Almisshal.

Il affirme par ailleurs : « La Résistance s’est opposée à l’idée d’un échange des dépouilles des prisonniers décédés. Elle a donc proposé de remettre les corps des prisonniers sionistes en échange de la libération de toutes les femmes et enfants détenus après le 7 octobre 2023. »

À ce sujet, Mohannad Mostafa, expert des affaires du régime sioniste, estime également : « Il semble que Netanyahu traverse la période la plus fragile de sa carrière depuis son entrée dans le monde politique. »

« Netanyahu est apparu extrêmement faible dans son discours, cherchant à convaincre l’opinion publique sioniste d’accepter un accord que chacun sait qu’il ne soutient pas lui-même et qu’il a été contraint d’accepter sous la pression des forces internes et externes », souligne Mostafa.

Selon un autre expert en affaires politiques, Saïd Ziad, « Netanyahu ne peut pas annoncer la fin de la guerre à Gaza, car cela le conduirait à être poursuivi en justice ».

Après de nombreuses négociations et tergiversations, l'accord de cessez-le-feu entre le régime sioniste et le mouvement Hamas a été mis en œuvre dimanche 19 janvier, après quinze mois de crimes et de génocide perpétrés par ce régime. Un accord que les responsables sionistes ont qualifié de défaite face aux combattants de la Résistance.