Israël perd 12 milliards de dollars en 12 jours de guerre contre l’Iran
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Pars Today – Le régime sioniste a subi une perte dépassant les 12 milliards de dollars, comprenant les dommages militaires, les indemnités versées et la fermeture des entreprises, après 12 jours de guerre avec l’Iran.
(last modified 2025-11-15T11:16:14+00:00 )
Jun 29, 2025 09:40 UTC
  • Israël perd 12 milliards de dollars en 12 jours de guerre contre l’Iran

Pars Today – Le régime sioniste a subi une perte dépassant les 12 milliards de dollars, comprenant les dommages militaires, les indemnités versées et la fermeture des entreprises, après 12 jours de guerre avec l’Iran.

Le régime israélien a subi une perte directe d’environ 12 milliards de dollars à la suite de la guerre de 12 jours avec l’Iran.

Les médias et sources économiques du régime sioniste ont annoncé que ces 12 milliards de dollars incluaient les dépenses militaires, les dégâts causés par les attaques de missiles, le paiement d’indemnisations aux personnes et aux entreprises, ainsi que les coûts de reconstruction.

Parallèlement, l’armée du régime israélien a demandé un budget supplémentaire de 40 milliards de shekels (environ 11,7 milliards de dollars) afin de reconstituer ses stocks d’armement, d’acquérir davantage de systèmes d’interception et d’équipements offensifs, et de maintenir ses forces de réserve.

Ces chiffres n’incluent pas les dépenses courantes telles que l’hébergement temporaire dans des hôtels ou des logements de remplacement pour les personnes évacuées, ni les dommages relatifs à environ un tiers des biens endommagés, dont l’évaluation définitive n’a pas encore été réalisée. La reconstruction de ces biens pourrait coûter entre 1 et 1,5 milliards de shekels (environ 294 à 440 millions de dollars) supplémentaires.

Pour financer les coûts de la guerre, il est prévu que le déficit budgétaire d’Israël, déjà accru lors de la guerre de Gaza, atteigne environ 6 %. Parallèlement, la croissance économique du régime sioniste devrait également diminuer d’au moins 0,2 %, ce qui entraînera une baisse des recettes fiscales.

Une source au ministère des Finances du régime israélien a annoncé au journal Yediot Aharonot que le régime pourrait demander une aide financière ou une garantie de prêt aux États-Unis afin de compenser les coûts de la guerre et de répondre aux besoins défensifs urgents.

Le vice-président aux affaires économiques du plus grand syndicat israélien, la Histadrout, Adam Bloomberg  a confié à Maariv que l’arrêt économique causé par la guerre inflige chaque jour environ 1,5 milliard de shekels (294 millions de dollars) de dégâts à l’économie israélienne, entraînant au total plus de 3,5 milliards de dollars de pertes sur 12 jours.

De plus, le maître de conférences en finance à l'Université américaine de Palestine, Nasser Abdelkarim, a déclaré à l'agence de presse Anadolu que ces attaques avaient impacté non seulement les dépenses militaires du régime israélien, mais aussi les activités de production de ce régime.

Abdelkarim a annoncé que le paiement des indemnités aux citoyens affectés par la guerre aggraverait davantage la situation financière générale de ce régime.

Selon des experts, l'Iran a visé des infrastructures vitales à Tel-Aviv et Haïfa, notamment une attaque qui a entraîné la fermeture de Bazan, la plus grande raffinerie de pétrole du régime sioniste, et selon le Financial Times, a causé une perte estimée à trois millions de dollars par jour.

L’aéroport Ben Gourion a suspendu ses activités, en réponse aux attaques de représailles de l’Iran. Cet aéroport gère habituellement environ 300 vols et 35 000 passagers par jour, et depuis le dimanche 29 juin, seule une partie de l’aéroport a été rouverte pour les retours vers les territoires occupés. Cette perturbation pourrait entraîner des pertes économiques encore plus importantes.

Selon l'institut Almas du régime israélien, les attaques iraniennes ont suscité des inquiétudes à la Bourse de Tel-Aviv.

Selon Anadolu, le choc sur le marché boursier a provoqué la panique parmi les investisseurs, entraînant des ventes massives et accélérant la récession du marché, ce qui, à son tour, menace la stabilité économique du régime sioniste à court terme.