Paris frappe à la porte d'Assad...
(last modified Sun, 01 Sep 2019 14:11:31 GMT )
Sep 01, 2019 14:11 UTC
  • Paris frappe à la porte d'Assad...

Après sa rencontre avec le président syrien, un eurodéputé français dit que Damas serait prêt à reprendre langue avec la France. Le député du RN a fait part des critiques formulées par le président Assad contre la position passive de Paris envers le retour de ses ressortissants terroristes, actuellement, présents en Syrie.

« Le président syrien souhaite "renouer le dialogue" avec la France. C’est ce qu’a écrit dans un tweet samedi l'eurodéputé du Rassemblement national (RN), Thierry Mariani, en visite à Damas.

Par ailleurs, il a affirmé que lors de cette rencontre, Bachar al-Assad avait critiqué l’approche de la France envers la présence des terroristes français présents en Syrie.

Faisant référence aux propos critiques du président syrien, il a écrit dans son compte de twitter :

«La France ne veut pas récupérer ses terroristes qui sont en Syrie, car ils sont trop dangereux, mais elle veut que ceux-ci restent chez nous où ils occupent une partie de notre territoire et imposent leur loi à la population. Où est la logique?».

Un délégation RN, conduite par l’eurodéputé Thierry Mariani, s'est rendu, le jeudi 27 août, à Damas où elle a rencontré le président syrien, Bachar al-Assad. Les deux parties se sont entretenues des relations ainsi que des évolutions régionales. 

Selon la déclaration de la présidence syrienne, rendue publique sur twitter, les deux parties ont examiné la situation actuelle en Syrie et le président Assad a pour sa part répondu aux questions de la délégation française sur la guerre en cours et les développements en cours dans les provinces d’Idlib et de Hama.

En janvier 2019, lors d’une visite en Égypte, le président français, Emmanuel Macron, s'est dit opposé à toute reprise des relations avec la Syrie. Lors de cette visite, il avait critiqué la décision de certains pays arabes de normaliser avec Damas. Macron avait prétendu que les autorités syriennes ne s’intéressaient pas à un dialogue politique et que la normalisation de relations avec le gouvernement syrien était une décision irresponsable.

 

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