Syrie: ce qui inquiète la Russie
(last modified Fri, 17 Jan 2020 08:53:00 GMT )
Jan 17, 2020 08:53 UTC
  • Syrie: ce qui inquiète la Russie

Face à des missiles américains qui ont visé la légende du monde arabe, Qassem Soleimani, les missiles iraniens ont fait disparaître l’image des États-Unis, en tant que « pouvoir invincible », indique Rai al-Youm.

« On ne peut décrire, comme il le faut, la riposte de l’Iran, ni par le langage de guerre ni par le langage de politique. Aïn al-Assad abritait des avions de chasse et des radars géants qui couvraient l’Irak, la Syrie, voire la Palestine. Les systèmes d’espionnage de grande taille ont été détruits par l’attaque iranienne. En plus, l’attaque au missile iranienne était porteuse d’un message destiné à Washington : Téhéran est capable de riposter aux agissements des États-Unis et aucun acte de Washington ne restera sans réponse », indique l’article de Rai al-Youm, rédigé par Hossein Abdelaziz.

Et d’ajouter : « Il est clair que l’administration américaine continue de garder un œil sur le pouvoir militaire de l’Iran et qu’elle tentera de prendre pour cible ses bras arabes en Irak. Il se peut que les deux parties se livrent à des aventurismes si bien qu’ils n’entraînent pas une guerre d’envergure ».

Selon Rai al-Youm, « les déclarations des responsables iraniens prouvent que la lutte contre la présence US dans la région a déjà commencé, toutefois cette lutte ne sera menée par les troupes iraniennes, mais par les combattants de la Résistance en Irak ».

 « Parfois, une opération de l’assassinat ciblé se fixe un objectif politique au lieu d’un objectif militaire et c’est le cas de l’assassinat de Qassem Soleimani. En effet, les États-Unis voulaient avertir l’Iran qu’ils ne toléraient aucune transgression de leurs lignes rouges dans la région, mais l’Iran, en frappant Aïn al-Assad, a prouvé que Washington n’avait même pas le droit d’avoir des lignes rouges : la riposte de l'Iran qui a entraîné la mort des soldats américains à Aïn al-Assad, riposte à laquelle n'a pas répondu Washington, vient à l’appui de cette affirmation », conclut l’article.

 

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