Ukraine: Géran-2 a tué StarLink!
L'Iran reconnait avoir envoyé des drones à la Russie mais avant que la guerre ne commence et en petite quantité
Est-ce en rapport avec le tout dernier satellite militaire que la Russie vient de lancer ? Alors que la Russie vient de lancer une fusée transportant un mystérieux satellite militaire, les sources russes affirment que 1 300 terminaux de communication par satellite Starlink ont cessé de fonctionner en Ukraine. Pourquoi ? officiellement, la faute en reviendrait à la partie ukrainienne qui « n'ayant pas payé pour l'exploitation des terminaux a poussé la société propriétaire à les éteindre ». On sait qu'il existe environ 25 000 terminaux Starlink en Ukraine et que l'entretien de chacun coûte en moyenne 2,5 mille dollars par mois et que le propriétaire de SpaceX, Elon Musk, avait déclaré que sa structure ne pouvait pas financer indéfiniment les travaux de Starlink en Ukraine. Mais est-ce vraiment la raison ? Il est bien difficile d’y croire alors même que le conseiller pour la sécurité US, Jacques Sullivan ne vient en personne de débarquer à Kiev pour annoncer des aides supplémentaires à son encontre. Que se passe-t-il donc pour que Space X cesse d’assurer la tache éminemment stratégique qui a été la sienne depuis le 24 février à savoir le fait d’établir les lignes de communication entre le front de combat anti Russie d’une part et les QG US/OTAN de l’autre. L’une des réponse pourrait être celle qu’évoquent le spécialiste russe, Andrey Sukhov, professeur au Département des superordinateurs et de l’informatique de Samara en Russie : « La Russie peut désactiver Starlink si elle continue d'être utilisée par l'armée ukrainienne. Et d’ajouter : « En réalité, il n'est pas nécessaire de travailler avec des satellites. En raison de la présence de vulnérabilités dans le centre de contrôle au sol des satellites Starlink, il suffit de désactiver uniquement ses systèmes, et étant donné que le centre n'a pas d'autonomie, il n'est pas difficile de s'y connecter. "C'est notre petit avertissement que la technologie pour contrer ce système existe déjà »
Au fait, l’hypothèse d’une surcharge de StarLink est d’autant plus plausible qu’Elon Lusk a reconnu des tentatives de piratage d’accès à StarLink, tentative qui à le croire « ont déjà échoué ».Mais il se pourrait que la lente mais sûre disparition de Musk de la scène s’explique autrement et que l’explication ait directement trait au net retournement de tendance qui est visible sur le front de combat anti OTAN de la Russie depuis fin septembre. On se rappelle en effet comment l’attaque à coup de bombe menée contre le pont de Kirsh le 4 octobre a donné lieu à plus d’un mois de riposte à coup d’essaim de drone Géran-2 contre les infrastructures militaires puis énergétiques des Atlantistes en Ukraine et comment ces frappes qui ont réellement commencé vers fin septembre quand les premiers Géran-2 russes se sont battus sur le QG de commandement Sud à Odessa pour éviter préventivement un assaut naval contre la Crimée ont littéralement changé les règles du jeu.
La presse atlantiste écrit : « L ’attaque russe menée en octobre 2022 sur Kiev à l’aide de drones suicide de fabrication iranienne rebaptisé Géran-2, qui a causé des destructions massives, devrait être examinée et étudiée de plus près. Il apparaît, à la fois sur la base de photos de l’appareil en vol et sur la base des restes de l’appareil sur les différents sites d’attaque, que les drones utilisés étaient des drones Shahed 136. A voir l’ampleur des dégâts infligés de façon ultra précise, l’OTAN devra s’en inquiéter surtout que Les Shahed-136, drones relativement bon marché et qui ont une ogive estimée à environ 40 kg et une portée de vol d’environ 2 500 km, sont considérés comme des « systèmes d’armes autonomes ltaux » ou des « robots tueurs » et qui ont réussi à percer n’importe quel système de DCA aérienne US/OTAN… » Au fait en plus d’un mois d’opérations, il ne reste plus vraiment des « lignes d’approvisionnement » ou « de communication » pour que les StarLink puissent en assurer les liaisons ! Alors cessation de paiement de Kiev ou coûts inutiles à faire payer aux contribuables atlantistes ?
Ce samedi 5 novembre et alors même que l’Iran vient de reconnaitre pour la première fois avoir envoyé des drones à la Russie et ce, par le biais de son ministre des AE., les analystes relèvent deux évolutions majeurs : primo les drones Lancet russes qui en duo avec un autre type de drone de fabrication iranienne, Yassir, chasse à vrac les unités blindées Ukraine/OTAN sur le front de combat, laissant présager une compatibilité recréé entre la technologie asymétrique russe et iranienne secundo, l’envoie par la Russie dans l’espace d’une nouvelle fusée Soyouz transportant plusieurs semaines après le satellite Khayyam iranien, un satellite militaire. Le lanceur Soyouz-2.1b, soit un lanceur identique à celui qui a mis en orbite il y a quelques semaines de là le satellite iranien Khayyam a décollé à 9h48 depuis le cosmodrome de Plesetsk.
Aucune information officielle n’a été donnée sur l’objectif de cette mission évidemment comme rien n’avait été donné sur la mission de Khayyam qu’un Soyouz russe a mis en orbite avec 16 autres mini satellites fabriqués par la Russie. Selon les médias, le satellite pourrait faire partie d’un système de défense antimissile. En effet, selon le site Nasa Space Flight, spécialisé dans les lancements spatiaux, il s’agirait du système d’alerte russe nouvelle génération, connu sous le nom de Toundra ou de Edinaia Kosmicheskaia Sistema (EKS). Ces satellites feraient ainsi partie d’un programme permettant, entre autres, de détecter les lancements des missiles balistiques. Une alerte serait ainsi donnée en cas d’une potentielle attaque nucléaire, transmettant des informations cruciales au système de défense protégeant Moscou. Mais on parie que cela ne devrait pas être le tout dans cette histoire… Un nouveau coup Russie/Iran contre l’OTAN ?