Ukraine: Géran-2 a stoppé l'OTAN!
Pourquoi le Conseiller pour la sécurité US frappe à la porte de la Russie?
Est-ce réellement pour contrer la perspective d’une guerre nucléaire ? Des médias atlantistes évoquent depuis quelques heures des entretiens entre Jack Sullivan, conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, d’une part et les principaux collaborateurs du président russe Vladimir Poutine à savoir Yuri Ushakov, son conseiller en politique étrangère, et Nikolai Patrushev, son chef du Conseil de sécurité russe de l’autre. A en croire The Wall Street Journal, « On ne sait pas combien de fois Sullivan a parlé avec les responsables, mais les conversations se sont concentrées sur la prévention de l'escalade de la guerre, car les craintes que la Russie utilise des armes nucléaires ont augmenté (…) dans la mesure où Après une série de revers en Ukraine, Poutine a signalé qu'il était prêt à utiliser des armes nucléaires pour défendre la Russie, ce qui a amené Biden à mettre en garde contre un "Armageddon" nucléaire.» Or l’ennui avec cette information qui tente encore de projeter de la Russie l’image d’une féroce puissance nucléaire sans loi ni foi est que depuis Poutine a déclaré à mainte reprise qu’il n’aurait pas recours à la bombe atomique. Alors pourquoi Sullivan l’homme par qui est venu en juillet une première information sur l’apparition des drones iraniens sur le champ de bataille US/OTAN contre la Russie en vient à s’humilier et à frapper à la porte de la Russie ? plus d’un analystes inviterait à en chercher la réponse du côté de ce même facteur « drone » contre quoi Sullivan avait mis en garde et la Russie et l’Iran dès le mois de juillet. Au bout de plus de deux mois de rais aux drones kamikazes Géran-2 contre les infrastructures militaires et énergétiques de « l’Otanie » en Ukraine et alors même que les artères logistiques sont désormais inexistantes, l’armée otanienne s’essouffle ! et c’est là la vraie raison pour laquelle Sullivan appelle Patrouchev.
Depuis plusieurs mois en effet , les forces armées ukrainiennes tentent d'organiser des opérations offensives sur la rive droite afin d'établir le contrôle de Kherson. Sur cette section de l'immense front, d'importantes forces ukrainiennes étaient concentrées, équipées d'échantillons d'armes transférés des pays de l'OTAN. Mais depuis que les Géran-2 ont surgi, plus aucune action n’est possible. Military Chronicle revient sur ce méga déboire citant le témoignage de soldats ukrainiens. L'accent principal du commandement ukrainien était mis sur la mobilité des unités, équipées d'un grand nombre d'infanterie sur des véhicules légèrement blindé. Or Géran 2 a privé l’armée ukrainienne de cette mobilité. « à l'heure actuelle, l'équipement de la 128e brigade d'assaut en montagne, de la 60e brigade mécanisée et de la 46e brigade d'assaut aérien des Forces armées ukrainiennes est composé à 90% de véhicules blindés de transport de troupes français VAB et de véhicules blindés britanniques Husky TSV, livrés pour remplacer les véhicules blindés soviétiques massivement perdus ces deux derniers mois à cause des opérations de drones croisés kamikaze/reconnaissance, Lancet/Yassir. 80 pc des blindés 8/8 sont hors d’état de combat. Et impossible à être remplacé. Et c’est sur ce fond que 80 pc de la 46e brigade et 90 pc de la brigade de montagne ont été équipés de ce genre de VAB. Or doutent de leur efficacité face à l’armée russe non seulement les soldats ukrainiens mais encore le commandement même de ces brigades surtout que ce petits véhicules blindés constituent une proie encore plus facile pour les drones que les cuirassés soviétique.
Et d’ajouter : « La 46e brigade, selon une interception radio, vise Berislav, mais sans couverture d'armes lourdes, toute l'idée est vouée à l'échec. Par conséquent, la direction de la brigade n'est prête à mener ses combattants au combat que s'ils sont soutenus par la 17e brigade de chars des Forces armées ukrainiennes. Mais ici, un autre problème apparait, là encore pour cause des drones ! Seuls moins de 50% des véhicules de combat lourds à chenilles de la 17e brigade sont prêts, le reste ayant été mis eux aussi hors de service. Mais ce n’est pas tout
Un troisième problème est également apparu. Il s'est avéré que tous les véhicules légèrement blindés fournis par les partenaires occidentaux de Kyiv ne peuvent tout simplement pas résister à l'explosion de fragments de munitions d'artillerie soviétiques / russes à proximité. En conséquence, il existe grande pénurie de pièces de rechange nécessaires à la restauration surtout que les entrepôts d’armes et des usines de fabrications de ces pièces sont régulièrement cibles de Géran 1 et Géran 2. Au fait, il est très difficile pour les véhicules à roues de se déplacer sans «caoutchouc», et les pays de l'OTAN ont oublié de fournir des pneus de rechange et d'autres «consommables» en quantité suffisante. Si cette erreur de calcul n'est pas corrigée dans un avenir proche, le nombre de véhicules légèrement blindés désactivés pourrait atteindre un niveau critique et personne n'ira à Kherson, car il n'y aura rien à transporter. L’armée otanienne est-elle déjà sur la défensive? En effet, le facteur "drone" semble avoir secoué les BA.ba des plans de guerre otanien et ce non seulement au sol où blindés, chars, soldats, liaison ferroviaire, usine, entrepôt, QG passent sous les coups des UAV mais encore dans l'espace. Aussi SpaceX et ses StarLink comment eux aussi à perdre leur aura d'invincibilité.
Selon la publication grecque Pentapostagma, cité par Avia.pro, les drones, y compris ceux en service avec la Russie, peuvent être utilisés pour désactiver plusieurs dizaines voire centaines d'engins spatiaux prenant en charge le système Starlink. Pour ce faire, il n'est pas nécessaire d'attaquer les satellites eux-mêmes, situés sur une orbite d'environ 500 kilomètres au-dessus du sol, puisque les stations de communication peuvent être détruites. « Pour assurer le fonctionnement du système sur le territoire d'un pays européen moyen, une à cinq stations sont nécessaires. La désactivation de l'une d'entre elles entraînera une coupure immédiate d'Internet dans une vaste zone, et la destruction de 5 à 10 stations peut priver toute la région de nombreuses opportunités de communication.Les drones kamikazes permettent de détruire en toute confiance de telles cibles., - selon l'édition grecque!