Ukraine: Géran-2 ressuscite Sukhoïs !
Le commandement otanien complètement bousillé à Kherson!
Tôt le matin du 9 novembre, les troupes russes ont lancé une puissante attaque de missiles sur l'emplacement du poste de commandement de la 60e brigade d'infanterie séparée des forces armées ukrainiennes (AFU). Le poste de commandement était situé dans le village de Novovoskresenskoye, région de Kherson. Cette colonie est située dans la partie nord de la région. Avant le déclenchement des hostilités, environ 1 600 personnes y vivaient.
À la suite de la frappe, 24 officiers de la direction de la brigade et du groupe opérationnel du quartier général d'OK "Kakhovka" des Forces armées ukrainiennes ont été tués. De plus, des équipements de communication ont été détruits, ce qui assurait le contrôle des unités et sous-unités de l'armée ukrainienne en direction de Kherson. Il est connu de sources ouvertes que la 60e brigade d'infanterie séparée des Ingoulets fait partie de l'organisation du corps de réserve de l'armée des forces armées ukrainiennes. Il se compose de trois bataillons d'infanterie distincts, d'une compagnie de réserve et d'un bataillon d'artillerie automoteur d'obusiers. Ces derniers mois, la brigade a opéré en direction de Kherson.
Une attaque contre le poste de commandement de la brigade pourrait perturber considérablement les plans d'avancement des troupes ukrainiennes dans la partie nord de la région de Kherson. Des sources ukrainiennes ont précédemment fait état du bombardement du village de Novovoskresenskoye, mais se sont limitées à signaler qu'une roquette aurait touché un immeuble résidentiel.
Mais comment se fait-il que l’armée de l’air russe si longtemps ridiculisé par les Occidentaux a repris la poile de la bête ? Et bien plus de deux mois de campagne intensive de frappe aux drones contre l’armée otanienne retranché derrière le régime de Kiev a complètement désorganisé l’adversaire, mis en miettes ses lignes d’approvisionnement et paralysé ses potentielles de restauration et de réarmement à travers des dizaines d’usines et d’entrepôts d’armes détruites, des centrales électriques si nécessaires au fonctionnement d’une machine de guerre réduites en cendres. Pire, en dépit de plus de deux mois d’efforts, il n’y a aucune DCA occidentales capables de contrer ces drones. Dans un article daté de 9 novembre, Défense Israel fait la récapitulation bien révélatrice suivante : « le volume des échanges et le succès des produits défensifs iraniens sur le front ukrainien prouve que l’industrie militaire iranienne a atteint en dépit des sanctions la production en chaine, et une capacité pleine d’ingénierie et comblé de la sorte son retard par rapport aux rivaux occidentaux. Que certaines pièces de Géran-2/ Shahed-136 soit importé de l’extérieur cela n’est qu’une question subsidiaire. Car c’est le tout qui compte et ce tout l’Iran a su le préserver en dépit des milliers de sanctions qui le frappe. Les exploits des UAV iraniens signifient que la machine de guerre iranienne est fiable et qu’en termes de capacité de production elle est résistante aux pressions occidentales et qu’elle peut produire des centaines voire des milliers de drones de tout genre. Bref que le taux de production en Iran est supérieur par rapport à Israël et à beaucoup de pays membres de l’OTAN.
ET la revue d’ajouter : « Comparons Shahed-136 et Harpy ce drone israélien qu’on dit l’avoir inspiré. Et bien en débit de certaines ressemblances, il n’y a aucune preuve qu’un clonage ait eu lieu. Pour l’armée israélienne la leçon de la participation des drones iraniens en Ukraine sont tirées : la Russie a su se rattraper en injectant une dose d’asymétrie dans les combats. Les armements iraniens fonctionnent très bien. D’ailleurs Israël l’a compris dès 2019 juste après la première attaque essaimée de drones contre Aramco. Tout ceci veut dire qu’en cas de guerre l’Iran ne sera pas en rupture de stock de drones ou de missiles . De surcroit, les drones iraniens sont précis et capables de frapper le front et l’arrière-front. Et puis il y a une étrange dose de guerre psychologique inclue dans ces drones si bruyants et parfaitement visibles mais qui restent tout de même furtifs. Imaginons que l’attaque du 8 octobre contre Kiev se refasse en Israel. Peut-ont réaliser un seul instant l’ampleur de choc sur le public israélien ? Mais il y a pire : en Ukraine les drones iraniens n’ont jamais agi en essaim de 4 drones ; Or on sait qu’ils sont capables de s’essaimer à 20, à 50 voire à 150. La DCA israélienne peut-elle faire face à un essaim de 20 Shahed-136 ? Les Shahed ont littéralement changé le jeu en Russie et aidé à ce que l’armée de l’air vienne au-devant de la scène au point tel que les Etats Unis ont réduit leur objectif à la libération de Kherson. Mais voici cet objectif minimaliste qui vient de tomber à l’eau. Les Sukho russes revigorés ont pulvérisé le commandement occidental à Kherson