La volonté spatiale de l’Iran fait plier les sanctions occidentales
Pars Today – Bloomberg a consacré un rapport analytique aux avancées du programme spatial iranien.
L’agence américaine Bloomberg a récemment rapporté que, malgré les lourdes sanctions imposées par l’Occident, l’Iran a fait preuve d’une détermination inébranlable. Non seulement elle a résisté aux pressions, mais elle est également parvenue à s’imposer comme l’une des principales puissances spatiales de la région, suscitant ainsi l’inquiétude de ses adversaires.
Cette agence américaine estime : « Les réalisations spatiales de l’Iran incluent le lancement de satellites et le développement de lanceurs de satellites par l’Agence spatiale iranienne ainsi que par la division spatiale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d'Iran. »
Ces avancées témoignent de la détermination de Téhéran à renforcer ses capacités scientifiques et défensives face aux pressions extérieures.
Malgré les restrictions économiques et politiques, la capacité de l’Iran à faire progresser ce programme a attiré l’attention de la communauté internationale.
Tchabahar : Le cœur battant du programme spatial iranien
La région portuaire de Tchabahar, située au sud-est de l’Iran, est devenue un centre clé des ambitions spatiales du pays avec ses côtes rocheuses et ses montagnes dites martiennes. La proximité de l’équateur permet le lancement de fusées plus puissantes.
Les sanctions et une volonté invincible
Les États-Unis, en particulier durant le premier mandat de Donald Trump, ont tenté de freiner le programme spatial iranien en imposant des sanctions à l’Agence spatiale iranienne ainsi qu’à la branche spatiale du CGRI. Malgré ces pressions, l’Iran a réalisé d’importants progrès en novembre dernier, avec un budget de 11 millions de dollars.
L’échec de l’Occident face à l’Iran
L’Occident utilise les armes des sanctions et des menaces pour tenter de freiner les avancées de l’Iran. En septembre 2024, l'Angleterre a sanctionné le commandant de la division spatiale de la force aérospatiale du CGRI, le général de brigade Ali Jafarabadi. En octobre de la même année, l’Union européenne (UE) a également sanctionné le général de brigade Ali Jafarabadi ainsi que l’Agence spatiale iranienne en raison du développement de technologies de missiles balistiques. Ces sanctions reflètent l’inquiétude de l’Occident à cause de son échec à contenir l’Iran.