Les mains coupées : le cadeau sanglant de Léopold II au Congo

Pars Today - L'actuelle République démocratique du Congo(RDC) et ses voisins étaient,  durant le 18ème siècle, des colonies des Pays européens.

En 1885, lors d'une conférence à Berlin, Le Congo a été concédé à la Belgique par les colonialistes européennes. Léopold II, alors roi des Belges, a baptisé ce nouveau pays "Le Gouvernement Libre du Congo". Cet Etat ne faisait pas partie de la Belgique. Les jours sombres du Congo ont continué sous la monarchie de Léopold II jusqu'en 1908.

A l'époque, des produits de la vie sauvage comme les ivoires et surtout les caoutchoucs naturels des forêts congolaises étaient les principaux produits exploitables du pays. Les Belges, épaulés par e groupe mercenaire dit La Force publique, ont pris le contrôle du Congo et les habitants  sont devenus en fait les esclaves du roi Léopold II.

Un quota du caoutchouc naturel était fixé   aux  indigènes noirs qu'ils devaient livrer au pouvoir colonial. Quiconque ne livrait pas à temps sa part fixée, serait passible de la peine de mort et Les enfants et les femmes n'étaient pas à ce propos épargnés. La Belgique donnait des balles et des cartouches aux mercenaires de la Force publique pour tuer le peuple congolais. Peu après, les représentants de la puissance coloniale se sont aperçus que les mercenaires utilisaient plutôt les balles pour faire la chasse aux animaux sauvages. 

Pour s'assurer que leur loi soit appliquée et pour éviter tout gaspillage de balles, les Belges ont  ordonné que la main de tout noir tué devait être coupée. Des paniers de mains coupées des indigènes congolais étaient livrés aux Belges, sans savoir si avant de couper les mains, les mercenaires avaient tué ou non, par balles des autochtones, car en effet, ces derniers étaient capturés vivants avant de leur arracher les mains. 

Cette loi de couper la main aux noirs, a semé la discorde parmi les tribus indigènes au point de se faire la guerre et de s'entretuer. Une tribu attaquait l'autre pour couper les mains aux membres et sauver sa propre vie. Tout village  qui ne parvenait pas à collecter sa part de caoutchouc était livré au massacre. L'atrocité des Belges ne connaissait pas de limite. Lors de l'invasion du Congo, ils ont découvert quelques petites tribus anthropophages. Ils ont embauché des mercenaires parmi ces dernières et après le massacre, il y avait, dans certains villages, des fêtes de cannibales. Les Belges n'ont rien fait pour lutter contre horrible tradition, bien au contraire, ils en étaient ravis. Dans des lettres envoyées par des soldats belges à leur famille, ces derniers racontaient que ces festivités de cannibalismes continuaient pendant des jours. Manger des cadavres empêchait toute maladie  de se propager!!  Même, il y avaient des esclaves qui étaient vendus pour leurs viandes et les Belges ne faisaient qu'observer. 

Il y a pas de chiffres précis sur le nombre des gens massacrés pendant  et par le Gouvernement Libre du Congo, fondé par Léopold II; mais, certaines sources évoquent le chiffre de 13 millions entre les années 1885-1908. Pendant son règne de 44 ans, le roi des Belges n'a jamais visité le Congo. Sous la pression de l'Opinion publique mondiale et suite à la révélation des crimes et massacres horribles, Léopold II a finalement accepté de dissoudre ce gouvernement soit disant libre du Congo pour devenir finalement une colonies de la Belgique!. Le Congo a déclaré en 1960 son indépendance.