Que s'est-il passé lors de la réunion du Conseil de sécurité sur l'agression contre l'Iran ?
Pars Today – La réunion du Conseil de sécurité de l'ONU concernant l'agression américano-sioniste contre l'Iran a eu lieu dimanche à New York.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu, dimanche soir, sa troisième réunion d’urgence consacrée aux tensions suscitées par le régime sioniste et par les États-Unis contre l’Iran. Lors de cette séance, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a pris la parole. Il a déclaré que les bombardements des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis représentaient un changement dangereux dans une région déjà en situation critique.
Grossi
Rafael Grossi, Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, a également pris la parole lors de cette réunion. Sans condamner l’agression des États-Unis et du régime sioniste contre l’Iran, il a déclaré : « Je renouvelle ma demande de retenue maximale, car nos inspecteurs sont en Iran, et leur travail nécessite la suspension des conflits. »
Iran
Amir Saeed Iravani, ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations- unies, a pris la parole lors de la troisième réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à l’attaque des États-Unis contre les installations nucléaires iraniennes. Il a déclaré : « Après l’échec du régime illégitime d’Israël dans la réalisation de ses ‘opérations crapuleuses’ avec la complicité de l’Occident, Donald Trump, président des États-Unis, s’est vu obligé d’exécuter personnellement et directement la partie la plus infâme de ce scénario odieux, dans les premières heures de dimanche, 22 juin 2025. Les agressions des États-Unis et du régime sioniste constituent une violation flagranteet manifeste du droit international. L’Iran agit dans le cadre de son droit sacré et légitime à la légitime défense, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies. »
Il s’est adressé au Conseil de sécurité de l’ONU en disant : « Ce Conseil doit agir avec fermeté. Le silence équivaudrait à une complicité dans ces crimes. Si ce Conseil refuse de prendre des mesures et de condamner cette agression flagrante, la tache de la honte de cette complicité restera gravée à jamais dans la conscience, tout comme cela a été dans le cas de Gaza. »
Royaume-Uni
Barbara Woodward, ambassadrice et représentante permanente du Royaume-Uni à la réunion, a également déclaré, sans condamner les actions des agresseurs sur le sol iranien : « La Grande-Bretagne n'a pas participé aux attaques des États-Unis ou d'Israël contre l'Iran. »
Russie
Vassily Nebenzia, représentant de la Russie auprès de l’ONU, a déclaré : « Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actions irresponsables et provocatrices des États-Unis contre l’Iran. Les attaques d’Israël et des États-Unis contre l’Iran montrent un mépris total pour la communauté internationale. Washington est indifférent aux conséquences radiosactives dangereuses qui pourraient découler de ses attaques en Iran. Nebenzia a précisé : « Les États-Unis et Israël se comportent comme des juges autoproclamés et n’hésitent pas à commettre des crimes. Nos collègues américains n’ont aucun intérêt pour la diplomatie et la critiquent ouvertement en public. »
France
Jérôme Bonafont, ambassadeur et représentant permanent de la France auprès de l'ONU, a également affirmé que Paris n'avait pas été impliqué dans les attaques des États-Unis et d'Israël contre l'Iran et ses installations nucléaires. Il a déclaré effrontément : « Nous demandons à l'Iran de ne pas intensifier les tensions ou de ne pas effectuer de représailles. »
Chine
Fu Cong, le représentant de la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré : « Nous condamnons l'attaque des États-Unis contre trois sites nucléaires iraniens. Ces attaques violent le droit international et remettent en question la souveraineté de l'Iran. Elles constituent également un coup dur au régime international non-prolifération nucléaire. »
États-Unis
Lors d'une réunion du Conseil de sécurité, la vice-représentante des États-Unis auprès de l'ONU, Dorothy Shea, a justifié les attaques de Washington contre les installations nucléaires iraniennes en déclarant : « Cette opération a été menée pour soutenir le droit de notre partenaire, Israël, à se défendre ! » Elle a ajouté : « Téhéran ne devrait pas répondre à cette agression. »
Pakistan
Asim Iftikhar Ahmed, le représentant du Pakistan a pour sa part déclaré : « Nous condamnons fermement l'agression d'Israël et des États-Unis contre l'Iran et exprimons notre plein soutien à l'Iran. Nous reconnaissons également le droit légitime de ce pays à se défendre conformément à la Charte des Nations unies. »
Algérie
Lors de cette réunion, le représentant de l’Algérie, Amara Ben Jmaa, a expliqué: « Viser des installations nucléaires qui sont protégées par la communauté internationale nuit à la crédibilité et à l’intégrité du système mondial de non-prolifération nucléaire. »
Régime sioniste
Bien que la plupart des pays du monde, à l'exception de quelques pays européens connus pour soutenir les agressions du régime sioniste, aient condamné l'attaque des États-Unis et d’Israël contre l’Iran et le massacre de civils, le représentant du régime sioniste a prétendu que le monde devrait « remercier Israël et Donald Trump » pour cette agression.