Pourquoi l’attaque du régime sioniste contre l’Iran a-t-elle eu l’effet inverse ?
Pars Today - Un magazine américain a abordé, dans un article, les raisons de l’échec du régime sioniste face à l’Iran lors de la guerre de 12 jours.
Le magazine américain Foreign Policy a écrit le mardi 1 juillet : « La récente attaque du régime sioniste contre l’Iran a eu des résultats inverses pour Tel-Aviv, et ce régime a échoué dans la réalisation de ses objectifs stratégiques. »
Dans l’article de ce magazine américain, on peut lire : « La guerre a commencé par une vaste offensive d’Israël, incluant des opérations secrètes et des frappes aériennes contre les installations iraniennes. Mais l’Iran a rapidement réagi par des attaques de missiles contre Israël et les bases américaines, ce qui a provoqué une grave tension régionale. De cette manière, l’Iran a envoyé un message clair à ses adversaires dont il est capable d’intensifier la situation au-delà de ses propres frontières. »
Foreign Policy a ajouté : « Malgré les déclarations des responsables israéliens, aucun dégât significatif n’a été rapporté concernant le programme nucléaire iranien. Selon les évaluations des services de renseignement occidentaux, les principales installations liées au développement de ce programme sont intactes. De plus, Israël n’a pas atteint son objectif de réduire la capacité de dissuasion de l’Iran. »
Ce magazine américain a également écrit : « En réaction à ces attaques, le parlement iranien a voté la suspension de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et a adopté une stratégie d’ambiguïté nucléaire. Cette stratégie est similaire à celle qu’Israël applique depuis longtemps, refusant de fournir des explications sur ses capacités nucléaires et empêchant l’accès des inspecteurs. »
La capacité balistique de l’Iran
Selon Foreign Policy, bien que les conséquences nucléaires de cette attaque ne soient pas encore claires, la capacité en missile de lz République islamique d'Iran s’est révélée de manière évidente. Ses missiles balistiques ont réussi à franchir les systèmes de défense aérienne américains et israéliens, touchant des bases militaires, des centres de renseignement, des raffineries de pétrole et des instituts de recherche.
Ce magazine américain a rapporté qu’à la suite des attaques de représailles de l’Iran, les aéroports – en particulier celui de Ben Gourion – avaient été fermés, l’économie israélienne avait été paralysée. Selon les estimations, Israël avait utilisé pour au moins 500 millions de dollars de missiles intercepteurs américains THAAD. Bien que le centre de censure israélien ait entravé les activités des médias et la couverture des événements, plus de 41 000 demandes d’indemnisation ont été enregistrées pendant cette guerre.
L'ancien conseiller de Trump, Steve Bannon, a explicitement annoncé que l’arrêt de la guerre était nécessaire pour sauver Israël. Il a précisé qu’Israël souffrait d’un grave manque de défense aérienne. Selon Steve Bannon, Trump lui-même a reconnu qu’Israël avait été gravement touché.
Le nationalisme iranien en plein essor
Le magazine américain a ajouté que l'agression du régime sioniste contre l’Iran avait eu des conséquences sociales inattendues à l’intérieur de l’Iran.
Foreign Policy a rapporté : « Contrairement aux attentes des Occidentaux, au lieu de déclencher un mouvement de changement politique ou l’effondrement de l'Etat au pouvoir, elle a renforcé le sentiment nationaliste et l’unité nationale. Cette guerre n’a non seulement pas ébranlé la stabilité intérieure de l’Iran, mais elle a aussi renforcé la cohésion du peuple. La colère suscitée par l’attaque israélienne a conduit à une vaste mobilisation nationale, englobant divers groupes sociaux — des artistes aux sportifs, en passant par les religieux et même la génération Z. »
Selon ce rapport, les Iraniens ont accueilli ceux qui avaient perdu leur maison lors des attaques israéliennes, ce qui a renforcé leur sens de la responsabilité sociale. La diffusion d’images montrant la mort d’enfants, de médecins et de civils a consolidé, parmi la population iranienne, la conviction que le but de cette guerre n’était pas de les libérer, mais de détruire leur pays.
Foreign Policy conclut en écrivant : « Alors qu’Israël avait calculé que cette guerre conduirait à la chute de l'État au pouvoir, les résultats ont été complètement inverses. Au lieu d’affaiblir l’Iran, cette guerre a révélé les faiblesses d’Israël dans la réalisation de ses objectifs et a joué un rôle important dans le renforcement de la cohésion du front intérieur iranien. »