Hier avec Saddam, aujourd’hui avec Netanyahu : l’Allemagne, future nation la plus honnie d’Europe ?
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Pars Today - Une fois de plus, la politique de l’Allemagne envers l’Iran montre clairement qu’elle s’aligne non seulement sur les ennemis du peuple iranien, mais qu’elle agit aussi comme l’un des porte-voix officiels du régime sioniste en Europe.
(last modified 2025-08-02T14:16:07+00:00 )
Jul 29, 2025 05:30 UTC
  • Hier avec Saddam, aujourd’hui avec Netanyahu : l’Allemagne, future nation la plus honnie d’Europe ?

Pars Today - Une fois de plus, la politique de l’Allemagne envers l’Iran montre clairement qu’elle s’aligne non seulement sur les ennemis du peuple iranien, mais qu’elle agit aussi comme l’un des porte-voix officiels du régime sioniste en Europe.

Alors que l’Asie de l’Ouest est de nouveau en proie à l’escalade des agressions israéliennes contre l’Iran, l’Allemagne, avec un culot sans limite, ne se contente pas de défendre ces actions, mais devient un acteur direct dans la poursuite des tensions, des assassinats et de la violence dans la région.
Les déclarations du ministre allemend de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, illustrent clairement cette complicité avec le crime. Lors d’une visite officielle dans les territoires occupés, il s’est rendu sur les ruines de la zone de Bat Yam, à Tel-Aviv, et a qualifié les frappes iraniennes contre des centres militaires israéliens d’« actes terroristes », affirmant qu’il s’agissait d’« une déclaration de guerre de l’Iran contre Israël ».
Il a ensuite affirmé : « Israël bénéficie du soutien total des États-Unis et de l’Allemagne dans sa défense. »
Ces positions ne reflètent pas seulement la décadence morale du gouvernement allemand, elles révèlent aussi la soumission totale de Berlin à la volonté de Tel-Aviv. De nombreuses voix parmi les experts politiques en Europe les qualifient d’« inquiétantes, génératrices de tensions et nuisibles aux relations de l’Allemagne avec le monde musulman ».
Plus ouvertement que jamais, le ministre allemand de l’Intérieur a évoqué une « convergence des démocraties occidentales » contre l’Iran, la Russie et la Chine — une formule qui rappelle clairement les alliances belliqueuses du XXe siècle, avec le même esprit colonial, mais cette fois dissimulé sous le prétexte de la sécurité d’Israël.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a lui aussi officiellement défendu les attaques du régime sioniste contre l’Iran, les jugeant « au-dessus de toute critique ». Il a qualifié à tort l’Iran de « régime terroriste » et, dans un ton menaçant, a évoqué « le sale boulot d’Israël pour nous tous ». Une déclaration qui revient à un aveu clair de complicité dans le crime, révélant la priorité donnée aux intérêts politiques occidentaux au prix du sang du peuple iranien.
D’un autre côté, le rôle historique de l’Allemagne dans l’armement des régimes agresseurs, en particulier dans les années 1980, reste inoubliable. Berlin s’est tenu aux côtés de Saddam Hussein et, par l’intermédiaire d’entreprises allemandes, a transféré à l’Irak des armes chimiques mortelles — des armes qui ont fauché la vie de milliers de civils à Sardasht, Halabja et Faw.
Forte de ce passé, l’Allemagne joue aujourd’hui un rôle similaire dans la guerre contre le peuple palestinien : fourniture de systèmes radar et de sous-marins militaires à Israël, mais aussi soutien politique et juridique devant la Cour internationale de Justice.
Ce pays, qui héberge lui-même des armes nucléaires américaines et dont la sécurité dépend entièrement de Washington, a-t-il vraiment la légitimité de juger le programme nucléaire pacifique de l’Iran ? L’Allemagne, incapable de se libérer de l’ombre pesante de son passé colonial et de sa complicité dans des génocides, poursuit aujourd’hui cette même trajectoire sombre en soutenant les frappes aériennes israéliennes.
En 2015, après la rupture catastrophique de l’accord sur le nucléaire (PGAC), lorsque les États-Unis se sont retirés unilatéralement après des années de négociations et ont réimposé les sanctions, l’Europe – en particulier l’Allemagne – est restée passive. Pire encore, tout en manquant à ses propres engagements, elle a exigé de l’Iran qu’il continue de respecter un accord devenu unilatéral.
Dans ce contexte, l’Allemagne a tenté de faire croire, à travers un mécanisme appelé « INSTEX », qu’elle cherchait à compenser le retrait des États-Unis de l’accord. Mais ce dispositif s’est révélé totalement inefficace, n’ayant eu aucun impact concret. Il n’était en réalité qu’un leurre destiné à tromper l’Iran et à faire gagner du temps au profit de l’Occident.
Aujourd’hui encore, ce même gouvernement allemand, avec une audace teintée d’arrogance, exige de l’Iran qu’il coopère avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et qu’il évite toute escalade des tensions — comme si lui-même n’y contribuait pas activement.
Cette demande insolente intervient alors que l’histoire témoigne des nombreuses trahisons de Berlin envers le peuple iranien. Le plus affligeant reste l’envoi express d’équipements militaires allemands à Israël, moins de 48 heures après le cessez-le-feu avec l’Iran.
Ce geste constitue une preuve manifeste de l’implication active de l’Allemagne dans l’escalade militaire contre l’Iran. De la fourniture d’armes chimiques à Saddam à son soutien aux massacres à Gaza, en passant par l’appui logistique aux attaques contre l’Iran, l’Allemagne s’est constamment tenue aux côtés des ennemis des peuples de la région. Avec un tel passé lourd et des prises de position aussi cyniques, l’Allemagne n’a aucune légitimité à se mêler du dossier iranien.