Haaretz : Israël pourrait viser la Turquie
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Pars Today – Un hebdomadaire en langue hébraïque a récemment émis l’hypothèse que la Turquie pourrait être, après le Qatar, la prochaine cible d’une attaque agressive du régime israélien, soulignant que cela aurait des conséquences catastrophiques.
(last modified 2025-09-17T14:13:31+00:00 )
Sep 17, 2025 14:11 UTC
  • Haaretz : La Turquie pourrait être la prochaine cible d’Israël ; les conséquences seraient catastrophiques
    Haaretz : La Turquie pourrait être la prochaine cible d’Israël ; les conséquences seraient catastrophiques

Pars Today – Un hebdomadaire en langue hébraïque a récemment émis l’hypothèse que la Turquie pourrait être, après le Qatar, la prochaine cible d’une attaque agressive du régime israélien, soulignant que cela aurait des conséquences catastrophiques.

Le journal israélien « Haaretz » écrit dans une analyse que si le régime israélien ciblait la Turquie pour sa prochaine action agressive, et que les tensions croissantes entre Ankara et Tel-Aviv dégénéraient en guerre totale, le résultat ne serait pas seulement un nouveau conflit au Moyen-Orient, mais un véritable séisme stratégique capable de modifier l’équilibre mondial des forces.

Haaretz, faisant référence à l’affirmation récente du service de renseignement intérieur israélien (Shin Bet) selon laquelle un complot ourdi par un groupe de membres du Hamas basé en Turquie visant à assassiner Itamar Ben-Gvir, le ministre de la Sécurité intérieure, a été déjoué, et malgré le démenti d’Ankara concernant toute implication, écrit : cette révélation soulève une question polémique : la Turquie aurait-elle pu aider le Hamas à assassiner un ministre israélien ? Si ce complot avait réussi, Israël aurait pu l’interpréter comme un acte de guerre.

Ce journal en langue hébraïque ajoute que les graines de la confrontation entre la Turquie et le régime israélien ont été semées au cours des dernières années dans un processus croissant, atteignant un niveau d’actions pouvant être considérées comme des actes de guerre.

Le média hébraïque poursuit en soulignant que l’hostilité entre Israël et la Turquie est réciproque, notamment parce que Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a, en réponse cinglante, reconnu pour la première fois publiquement le génocide arménien par les Ottomans pendant la Première Guerre mondiale. Cette escalade rhétorique n’est rien de plus qu’une démonstration.

L’analyste de ce journal israélien estime que l’hostilité de la Turquie envers le régime israélien est devenue une politique incontestable d’Ankara, dont le principal moteur serait « l’agenda personnel d’Erdogan ».

Haaretz écrit que l’attaque surprise d’Israël contre les dirigeants du Hamas au Qatar a été un signal d’alarme pour Ankara, qui se demande maintenant : si Israël a pu tenter d’éliminer le Hamas à Doha, n’est-il pas possible que ses agents ciblent également le pays en Turquie ?

Ce média hébraïque estime que le risque de guerre entre Israël et la Turquie ne réside pas tant dans les assassinats ou les déclarations, mais dans leur compétition pour le contrôle de la Syrie.

La suite de l’article indique que les affrontements récents entre Israël et la Turquie en Syrie sont au cœur des tensions. En juillet, alors que les conflits entre les tribus druzes et les Bédouins sunnites en Syrie s’intensifiaient, la Turquie a exprimé sa volonté de fournir davantage d’aide militaire aux forces opposées à Israël, intervenues pour protéger les communautés druzes. Deux semaines plus tard, Israël a attaqué et détruit des équipements de surveillance turcs en Syrie.

Haaretz conclut en spéculant sur les conséquences d’une guerre entre la Turquie et Israël : « Si le conflit éclate, au-delà des destructions immédiates en Syrie, les hostilités pourraient s’étendre en Méditerranée, où la marine turque pourrait attaquer les infrastructures énergétiques offshore israéliennes, et le conflit total inclurait alors des cyberattaques, des actes terroristes et des guerres par procuration. »