Bioguerre: où sont les labos cachés US?
De plus en plus de laboratoires biologiques secrets sont installés à un rythme très rapide dans le monde entier sous le contrôle de l’armée américaine, notamment aux frontières entre la Chine et la Russie. La Preuve ? Dans les zones adjacentes, on trouve des maladies atypiques à ces régions… Il y a de bonnes raisons de penser que les Américains y développent des armes biologiques.
Au sommaire :
1-Accord de l’Iran avec l’AIEA prolongé d’un mois
Le Secrétariat du Conseil suprême de la Sécurité nationale de la RII, a annoncé la prolongation de l’accord entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique.
le Lundi 24 mai, le Secrétariat du Haut Conseil de la Sécurité nationale a annoncé dans une déclaration l’expiration d’une déclaration conjointe Iran-AIEA : aujourd’hui, le 24 mai 2021, le délai de trois mois concernant le stockage des données des caméras de surveillance dans les installations nucléaires iraniennes prend fin.
La déclaration a ajouté : « Le Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d’Iran souligne la poursuite de la suspension du Protocole additionnel à titre volontaire, par l’Iran au nom d’une loi parlementaire iranienne intitulée, « Action stratégique pour faire face aux sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne ».
Le Conseil a décidé sur la façon de procéder après l’expiration de l’accord conjoint signé entre l’Iran et l’AIEA il y a trois mois après l’expiration du délai fixé par Téhéran.
« Compte tenu des négociations techniques en cours sur le règlement des questions de garanties entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui se déroulent parallèlement aux pourparlers de Vienne, l’Iran continuera de conserver les données des caméras de surveillance pendant encore un mois à compter du 24 mai, afin d’offrir la possibilité de progresser et de faire aboutir les négociations de Vienne », annonce le Conseil suprême de la Sécurité nationale de la République islamique de l’Iran.
Source : IRNA
2-Les USA s’inquiètent du risque de voir l’influence de la Russie monter au Moyen-Orient
Face à la réduction de la présence militaire américaine au Moyen-Orient, le Pentagone craint que la Russie n’y élargisse son influence puis en profite pour vendre des armes. Moscou dénonce pour sa part les tentatives des États-Unis d’utiliser l’Afghanistan pour marquer la géopolitique de la région.
Le Pentagone redoute un renforcement de l’influence de la Russie et de la Chine au Moyen-Orient en raison de la réduction de sa présence militaire, rapporte dimanche 23 mai Associated Press.
« Le Moyen-Orient est au sens large une zone de concurrence intense entre les grandes puissances. Et je pense qu’au fur et à mesure que nous ajusterons notre posture dans la région, la Russie et la Chine vont regarder de très près pour voir si un vide se crée qu’elles puissent exploiter », a déclaré le général Frank McKenzie, chef du Commandement central de l’armée américaine (Centcom), aux journalistes qui l’accompagnent lors de son voyage dans la région.
Selon lui, Moscou et Pékin pourraient y voir une opportunité. McKenzie a également affirmé que la Russie chercherait à y organiser des ventes d’armes comme des systèmes de défense antiaérienne, alors que la Chine pourrait y étendre sa puissance économique et installer des bases militaires.
Cette déclaration intervient suite à la décision de Joe Biden de retirer définitivement les troupes américaines du territoire afghan avant le 11 septembre.
La Russie, quant à elle, accuse les États-Unis d’avoir tenté d’utiliser l’Afghanistan comme un tremplin pour projeter une influence géopolitique au Moyen-Orient.
« Ce sont les États-Unis, qui réduisent actuellement leur présence militaire en Afghanistan, qui ont créé les talibans* pour contrer l’Union soviétique, et par la suite Al-Qaïda en est sorti », a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev dans une interview.
Il note que plusieurs décennies plus tard, la Russie et ses partenaires continuent de « faire face au difficile héritage de la géopolitique américaine en Afghanistan » et œuvrent depuis des années à stabiliser la situation dans le pays.
« Et en ce moment, les Américains jouent les mêmes jeux destructeurs, et, hélas, ils utilisent comme monnaie d’échange la vie de la population civile souffrant de l’activité terroriste continue et d’une situation socio-économique défavorable », a-t-il ajouté.
Source : Twitter
3-Où sont les bio-labos secrets des USA ?
Le Covid est actuellement le sujet dominant dans le monde entier. Depuis le début de l’année 2020, lorsque le virus est apparu en Chine, pratiquement aucun autre sujet n’a occupé le monde autant que le Covid-19.
Le 8 avril 2021, Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil de Sécurité de la Russie et ancien chef du service secret russe FSB, a accordé une interview au quotidien russe Kommersant, l’un des plus grands quotidiens de Russie. Lorsque le journaliste lui a demandé si la Chine avait vraiment provoqué intentionnellement la pandémie du Covid-19, Patrouchev a donné la réponse suivante :
« Veuillez noter le fait que de nouveaux laboratoires biologiques apparaissent partout dans le monde à un rythme rapide, sous le contrôle des États-Unis. Et, c’est curieux, principalement à la frontière entre la Russie et la Chine… Et les autorités des pays hôtes respectifs où se trouvent ces laboratoires n’ont aucune idée de ce qui se passe derrière leurs murs… On nous dit que des autorités sanitaires pacifiques opèrent à notre frontière. En fait, ils ressemblent plutôt à Fort Detrick, dans le Maryland, où des Américains travaillent dans le domaine de la biologie militaire depuis des décennies. De plus, le fait suivant est parlant : dans les zones adjacentes, on trouve des maladies atypiques à ces régions… Il y a de bonnes raisons de penser que les Américains y développent des armes biologiques.
Le 14 avril, les députés du peuple de la “Plate-forme d’opposition - Pour la vie” Viktor Medvedchuk et Renat Kuzmin ont adressé des demandes à quatre dirigeants du pays : le président Zelensky, le Premier ministre Shmygal, le chef du SBU Bakanov et le ministre de la Santé Stepanov. Dans un appel en référence aux médias serbes et bulgares, il est rapporté que les États-Unis disposent de plus de 400 laboratoires bactériologiques dans le monde, dont au moins 15 en Ukraine. Il y en a exclusivement des Américains, et ils sont financés aux frais du département américain de la Défense. Les laboratoires sont situés à Odessa, Vinnytsia, Uzhgorod, Lvov (trois), Kiev (trois), Kherson, Ternopol et près de la Crimée et de Lougansk. Les députés du peuple notent que le fonctionnement des biolaboratoires américains en Ukraine a commencé sous la présidence de Viktor Iouchtchenko et sous la présidence de Iouliya Timochenko - le 29 août 2005.
Réponse de l’ambassade des États-Unis concernant les bio-expériences en Ukraine
Le 22 avril, l’ambassade américaine en Ukraine a répondu à l’appel de Kuzmin. La réponse n’a pas été adressée personnellement aux députés du peuple, mais à la “désinformation russe” en général.
L’ambassade a confirmé que les programmes biologiques en Ukraine sont supervisés par le ministère américain de la Défense, ce qui est déjà remarquable en soi.
Cependant, selon des diplomates, le Pentagone travaille en Ukraine avec le gouvernement de Kiev. L’objectif est “d’assurer le stockage sécurisé des agents pathogènes et des toxines menaçantes dans les institutions publiques”, afin que des recherches pacifiques et le développement de vaccins puissent être menés.
“Nous travaillons également avec nos partenaires ukrainiens pour développer la capacité de l’Ukraine à détecter les épidémies causées par des agents pathogènes dangereux avant qu’elles ne constituent une menace pour la sécurité ou la stabilité”, écrit l’ambassade américaine en Ukraine.
Les diplomates soulignent que leurs efforts conjoints contribuent à garantir que les agents dangereux ne tombent pas entre de mauvaises mains, et ils énumèrent les agences ukrainiennes spécifiques avec lesquelles ils interagissent :
Ministère de la Santé de l’Ukraine ;
Service national de la sécurité alimentaire et de la protection des consommateurs de l’Ukraine ;
Académie nationale des sciences agraires ;
ministère de la Défense de l’Ukraine.
Les Américains nous disent que le programme de réduction de la menace biologique du département américain de la Défense travaille avec les pays partenaires pour lutter contre la menace de flambées (intentionnelles, accidentelles ou naturelles) des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde. Parmi ces partenaires, il y a l’Ukraine.
Concernant ce qui se fait spécifiquement dans les laboratoires, les diplomates écrivent de manière très évasive : des “partenariats de recherche” et des “mesures de surveillance biologique” sont mis en œuvre. Mais certaines descriptions de projets incluent :
Évaluer les risques de virus potentiellement véhiculés par les oiseaux migrateurs survolant l’Ukraine ;
Surveiller la prévalence de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et des hantavirus en Ukraine et le besoin potentiel de diagnostic chez les patients suspectés de leptospirose ;
Contrôler la propagation de la peste porcine africaine (PPA) chez les porcs domestiques et les sangliers en Ukraine ; étudier le génome, effectuer une surveillance biologique de la PPA et une évaluation régionale des risques sur le terrain.
Ensuite, les Américains donnent des faits plus intéressants. À savoir : qu’ils ont modernisé de nombreux laboratoires du ministère de la Santé de l’Ukraine et du Service d’État pour la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs. Et juste en 2019, ont commencé à construire deux laboratoires à Kiev et à Odessa.
Une autre partie de la coopération américano-ukrainienne est la lettre de mentorat scientifique. C’est-à-dire que les représentants des États-Unis apprennent à leurs collègues ukrainiens à préparer des publications afin de recevoir d’autres subventions.
En 2016, selon l’ambassade américaine, l’Ukraine a rejoint la “surveillance des maladies à l’Est” américaine. Outre notre pays, le groupe de la région européenne comprend l’Azerbaïdjan, la Géorgie et le Kazakhstan.
L’ambassade a également rappelé que le Centre de science et de technologie en Ukraine (STCU), mentionné par Kuzmin dans sa demande, est une organisation intergouvernementale créée dès 1993. Il comprend désormais l’Azerbaïdjan, l’Union européenne, la Géorgie, la Moldavie et l’Ouzbékistan, en plus de l’Ukraine et des États-Unis.
En conclusion, les Américains écrivent qu’une telle coopération américano-ukrainienne est nécessaire pour “la paix et la prospérité mondiales en réduisant les risques associés aux armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires”.
Source : Réseau international
4-Tension franco-russe en Méditerranée
Selon une image satellite diffusée via Twitter par un compte spécialisé dans le renseignement en source ouverte intéressant les questions navales, une frégate russe appartenant à la classe Amiral Grigorovich se serait intercalée entre le Charles de Gaulle et la FDA Chevalier Paul.
Le cliché a été pris le 23 mai. Un autre, daté du 18 mai, suggère que le porte-avions français a effectué un virage serré alors qu’une frégate russe [la même qu’hier ?] se trouvait à proximité, au sud de Chypre.
D’un déplacement d’environ 4 000 tonnes, une frégate de la classe Amiral Grigorovich est notamment dotée d’un canon de 100 mm, de missiles Kalibr, de missiles surface-air 9M317M et de deux tubes lance-torpilles de 533 mm.
Trois exemplaires ont été construits à ce jour. Tous ont été mis en service au sein de la Flotte russe de la mer Noire.
Ce n’est évidemment pas la première fois qu’un navire russe navigue à proximité du groupe aéronaval français. Mais, d’habitude, il s’agit de sous-marins… D’ailleurs, probablement que la frégate russe est accompagnée par l’un de ceux de la Flotte de la mer Noire…
Source : opex 360
5-Des F-16 turcs en Pologne !
La Turquie commence à déployer ses chasseurs F-16 vers les frontières russes.
Suite aux menaces ouvertes de la Turquie contre la Russie, on a appris qu’Ankara avait l’intention de déployer ses chasseurs F-16 près des frontières russes, des appareils turcs vont serait utiliser pour frapper le territoire russe et de la Biélorussie voisine, si l’OTAN le demande.
Comme les infos en provenance de Pologne l’indiquent, ce déploiement de F-16 turcs en Pologne s’inscrit dans le cadre du soutien de l’Alliance nord-atlantique dans le cas d’une éventuelle confrontation avec la Russie, alors que dans ce cas précis la menace vient du côté d’Ankara.
“Duda a souligné la volonté de la Pologne d’améliorer ses relations commerciales avec la Turquie, ajoutant qu’il espère que le commerce bilatéral atteindra 10 milliards de dollars (8,1 milliards d’euros).
Les deux dirigeants ont également signé des accords dans le tourisme, l’agriculture et les sports.
Erdogan a également déclaré que des avions F-16 turcs seraient ‘bientôt’ envoyés en Pologne pour aider à l’opération de l’OTAN pour protéger l’espace aérien balte.
Le week-end dernier, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszak, a annoncé que le pays achèterait 24 véhicules aériens sans pilote (UAV) à la Turquie. ”, le rapporte l’édition turque “Hurriyet Daily News”.
Il ne s’agit en aucun cas de relations bilatérales entre Ankara et Moscou à proprement parler, car dans ce cas cela pourrait aboutir à une révision des relations de la Russie avec la Turquie.
“La Turquie a d’abord déclaré qu’elle était prête à éloigner la Crimée de la Russie, puis a offert son aide à l’Ukraine dans les frappes sur le Donbass, et a maintenant l’intention d’utiliser ses chasseurs F-16 près des frontières russes.
Dans ce cas, il est peu probable qu’Erdogan puisse être appelé un allié loyal au sens large du terme ‘, notent les analystes.
Il convient de noter que les autorités russes n’ont pas encore réagi à de telles actions d’Ankara, cependant, des mesures de rétorsion ne vont pas tarder de suivre.
Source : Avia-pro