OTAN/Russie: combat perdu de F-35
(last modified Mon, 07 Jun 2021 16:56:51 GMT )
Jun 07, 2021 16:56 UTC

C'est arrivé en mer Baltique : les chasseurs F-35 de l'armée de l'air italienne auraient été de véritables passoires à l'heure actuelle si les pilotes russes avaient été aussi surexcités que leurs poursuiveurs.

Au sommaire :

1- Un vaccin gratuit pour un cercueil payant ?!

« Un vaccin gratuit pour un cercueil payant ». C’est le titre percutant proposé par les Gilets jaunes de Cannes-Antibes sur le prospectus qu’ils ont distribué ce samedi 5 juin 2021 au Rond-Point de Provence à Antibes.

Source : Reseauinternational.net

 

2- Turquie : l’Irak sort ses Pantsir

Le président irakien a exigé que la Turquie arrête immédiatement l'opération militaire turque dans le pays.

Après que la Turquie a arbitrairement lancé une opération militaire contre les Kurdes sur le territoire irakien, le président irakien a réagi assez durement aux actions d'Erdogan, et le ministère irakien de la Défense a menacé d'utiliser les systèmes de missiles anti-aériens et de canons Pantsir-S auparavant achetés à la Russie contre les chasseurs F-16 et les drones Bayraktar TB2 utilisés par la Turquie.

Le président irakien a menacé la Turquie de mesures très graves, qui, soit dit en passant, peuvent être dues aux frappes incontrôlées d'Ankara sur des installations situées en Irak, en particulier, on a appris plus tôt que l'armée turque avait délibérément lancé des frappes aériennes sur un camp de réfugiés dans le Nord irakien.

Aujourd'hui, l'Irak est armé de plusieurs systèmes de missiles de défense aérienne russes Pantsir-S, qui ont fait preuve d'une grande efficacité contre les drones turcs Bayraktar TB2.

Source : Avia.pro

 

3- Les USA vont brûler encore l'Allemagne ?

Deutsche Stimme : « Dans le contexte des développements actuels, il est d’autant plus important que nous ne nous laissions pas atteler à la charrette de Washington, mais que nous nous prononcions inébranlablement pour un retrait de l’OTAN et pour la paix en Europe. »

On peut affirmer que les actions et la rhétorique de l’alliance occidentale sous la direction de Joe Biden sont devenues de plus en plus vociférantes et menacent actuellement de dépasser toutes limites. D’un côté, nous voyons un secrétaire américain à la défense transsexuel, un président américain dégringolant des escaliers et lançant des accusations non prouvées d’ingérence dans les élections et dans les affaires américaines. Ce qui semble complètement ridicule à première vue est cependant étayé par des mesures percutantes du côté occidental : les récentes déclarations sur la possibilité d’une guerre nucléaire avec la Russie et la Chine, les expulsions de diplomates russes, le déploiement de l’OTAN dans le sud-est de l’Europe et en mer Noire, ainsi que la tentative d’assassinat d’Alexandre Loukachenko sont autant de quasi-déclarations de guerre contre la Russie qui n’ont pas encore été suivies d’une escalade totale, ce que nous devons avant tout aux nerfs d’acier de Vladimir Poutine et à la retenue de la Russie. Tout cela se déroule sur fond de Great Reset.

Deutsche Stimme a consacré un numéro séparé à ce sujet – qui, dans les affaires intérieures des États occidentaux, impose des mesures toujours plus totalitaires de restructuration de la société sous le couvert de la politique « covidiste » ; dans le domaine de la politique étrangère, cela signifie une confrontation toujours plus vive avec des puissances altermondialistes comme la Chine, l’Iran, mais surtout la Russie.

L’Allemagne a beaucoup d’enjeux dans ce conflit. L’enjeu n’est pas seulement le gazoduc Nord Stream 2, qui revêt une importance considérable pour la sécurité énergétique du pays, mais l’existence même du peuple allemand. En octobre 2020, l’armée de l’air allemande s’est entraînée à larguer des bombes nucléaires américaines sur le territoire allemand dans le cadre de l’exercice « Steadfast Noon ». Sachant que les bellicistes du Pentagone et leurs marionnettes à Kiev travaillent à une escalade ouverte avec la Russie et que l’Occident est apparemment prêt pour la guerre nucléaire, une seule mauvaise décision peut conduire à l’anéantissement nucléaire de l’Allemagne et de l’Europe, comme aux beaux jours de la guerre froide.

Dans le contexte des développements actuels, il est d’autant plus important que nous ne nous laissions pas atteler à la charrette de Washington, mais que nous nous prononcions inébranlablement pour un retrait de l’OTAN et pour la paix en Europe. Maintenant que les Verts, la gauche et même une grande partie de l’AfD sont attachés au traité de l’Atlantique Nord et au trans-atlantisme, c’est la seule tâche de l’opposition nationale de mener une authentique politique de paix pour un futur monde multipolaire.

4- Nouveau chasseur européen, Berlin trahi ?

Pour Spiegel, le nouveau chasseur européen à construire peut agrandir les chances d’une victoire de l’industrie aéronautique française sur l’Allemagne.

Paris et Berlin ont annoncé cette semaine la finalisation d’un contrat sur la construction d’un nouveau chasseur européen vers 2040. Ce qui est fort critiqué par des spécialistes de l’aviation en Allemagne, qui fustigent un projet allant à l’encontre des intérêts stratégiques allemands et comportant des technologies obsolètes, rapporte le Spiegel.

Le président français et la chancelière allemande se sont entretenus par visioconférence le 31 mai à l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand afin de dresser le bilan de la coopération substantielle des deux pays, en particulier à propos du système de combat aérien du futur (SCAF).

«Ce Conseil, Madame la Chancelière l'a dit, nous a permis aussi de nous féliciter de l'avancée de projets lancés dès juillet 2017 ensemble, en particulier le projet de système de combat aérien du futur qui structurera largement notre coopération industrielle dans le domaine de la défense pour la prochaine décennie. La Chancelière et moi-même avions appelé le 5 février dernier à un accord rapide avec nos industriels sur le sujet. C'est à présent chose faite. Je souhaite qu'on puisse avancer sur le char de combat commun, mais également sur les autres projets capacitaires pour nos armées», a déclaré Emmanuel Macron.

La France et l’Allemagne, en collaboration avec l’Espagne, envisagent de dépenser 100 milliards d’euros pour disposer, d’ici 2040, d’un chasseur de combat de 6e génération qui remplacerait le Rafale français et l’Eurofighter allemand.

Si, au niveau politique, le lancement du projet SCAF se présente comme un succès de la coopération franco-allemande, il a suscité une vague de critiques dans les milieux militaires outre-Rhin, révèle le magazine allemand Der Spiegel, qui a eu accès à des rapports confidentiels de la Bundeswehr (Force de Défense fédérale d’Allemagne).

Ayant évalué dans ces documents les accords SCAF négociés entre la France et l’Allemagne, des spécialistes de l’aviation des forces armées allemandes ont insisté sur la révision des clauses techniques et économiques des contrats, défendant leurs intérêts stratégiques nationaux.

Et ce dans l’objectif d’attirer l’attention de leur gouvernement sur les choix faits en matière de technologies, laquelle risque de s’avérer dépassée ou au contraire insuffisamment testée.

Ces membres de la Bundeswehr soulignent également les concessions économiques faites par le gouvernement allemand au profit de l’industrie de l’Hexagone, poursuit le Spiegel. Il s’agit notamment du moteur Safran choisi par les parties pour équiper un prototype du futur chasseur, bien que cette production française soit moins puissante que le propulseur du motoriste allemand MTU.

Les experts militaires dénoncent notamment diverses clauses des contrats comme répondant davantage aux positions françaises et surtout allant à l’encontre des intérêts allemands en violant les principes d’équité de participation à ce projet.

Ils craignent que l'idée de piloter en 2040 un chasseur complètement nouveau doté de technologies militaires de pointe et compétitives, puisse avorter, toutes les parties concernées courant le risque de voir plutôt un Rafale modernisé, indique le Spiegel.

Une conclusion qui pourrait satisfaire partiellement certains politiques et plusieurs sociétés en France, mais qui correspondrait à peine aux ambitions allemandes et européennes.

Source : Sputnik

 

5- OTAN/Russie : 1er combat perdu de F-35

Les efforts des chasseurs F-35 de l'armée de l'air italienne pour intercepter un avion de transport militaire russe dans le ciel de la mer Baltique étaient non seulement vains mais aussi trop risqués.

En se lançant dans une course effrénée avec un Antonov An-12 russe, qui ne présentait d'ailleurs aucune menace, nos pilotes des F-35 italiens ont non seulement rien prouvé au niveau de la supériorité aérienne de leurs engins du fait de la corpulence de l'engin russe, mais également en s'approchant de trop près de l'avion russe, ils ont risqué vainement leur vie.

En effet, d'après l'agence de presse russe Avia.pro, les deux chasseurs F-35 se seraient transformés en véritables passoires à l'heure actuelle si les pilotes russes n'étaient pas entraînés à prendre leur mal en patience face à de tels adversaires compulsif.

Selon les explications fournies par le média russe, l'une des caractéristiques de l'avion de transport militaire de moyen tonnage, souvent considéré comme l'équivalent soviétique de l'Hercules américain est la présence d'une tourelle arrière avec deux [petits] canons AM-23 de 23 mm, et, en oubliant ce petit détail, les équipages des chasseurs F-35 ont malencontreusement franchi la zone de tir du gros appareil russe et « en cas de véritables actions agressives, l'équipage de l'avion russe An-12 aurait pu facilement abattre les deux chasseurs de cinquième génération F-35 ».

Source : Avia.pro