Les drones français tuent !
(last modified Mon, 05 Jul 2021 17:50:17 GMT )
Jul 05, 2021 17:50 UTC

Au sommaire : 1- Mise en garde pétrolière de l'Iran

« La détermination de l'Iran de revenir sur le marché mondial du pétrole immédiatement après la levée des sanctions avec le même quota du passé ne serait en aucun cas affectée par les décisions de l'OPEP+ », a déclaré le ministre du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh.

S'adressant aux journalistes après la 18e réunion ministérielle de l'OPEP et des non-OPEP tenue par vidéoconférence vendredi, M. Zangeneh a déclaré que l'Iran avait annoncé officiellement sa décision de revenir sur le marché pétrolier dans les plus brefs délais après la levée des sanctions.

« Quelle que soit la décision prise à la réunion, elle n'affectera point  notre détermination, a-t-il souligné. Lorsque les sanctions seront levées, l'Iran reviendra sur le marché mondial du pétrole dès que possible en produisant du brut au moins au niveau d'avant les sanctions. »

Interrogé sur les longues discussions tenues lors de la réunion de l'OPEP +, le ministre a déclaré qu'il y avait des divergences de vue, certains membres estimant que les actions ont été attribuées de manière injuste.

Les prix du pétrole ont continué de grimper jeudi alors que des articles de presse suggéraient que l'OPEP + envisageait une augmentation de la production de deux millions de barils par jour  d'août à décembre – mais l'accord a été bouleversé après que les Émirats arabes unis ont bloqué un plan d'assouplissement des coupes et leur prolongation jusqu'à fin 2022.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, un groupe connu sous le nom d'OPEP +, envisagent de desserrer les vannes pour permettre à davantage de barils d'entrer sur le marché alors que la demande continue de se redresser après avoir été très mise à mal par la pandémie de coronavirus, l'année dernière.

 

Source : Presstv français

 

2-    Iran : la centrale de Bouchehr, de nouveau opérationnelle

La centrale nucléaire de Bouchehr, en Iran, a repris ses activités, interrompues pendant deux semaines pour une révision, a rapporté le samedi 3 juillet, la chaîne publique iranienne, IRIB.

« Après les travaux de réparation, la centrale de Bouchehr est de nouveau opérationnelle et injectera 1000 MW d’électricité dans le réseau électrique du pays », a fait savoir l’IRIB, citant Mostafa Rajabi Mashhadi, porte-parole de la compagnie d’électricité publique TAVANIR, cité par Reuters.

En effet, l’Iran a été confronté à des pannes d’électricité attribuées, selon les responsables, à une hausse de la demande d’électricité au cours de cet été chaud et sec.

Partout dans le monde, les centrales nucléaires en activité doivent être régulièrement mises à l’arrêt pour des opérations de maintenance ou de rechargement du combustible nucléaire alimentant le réacteur.

Le 29 mars, Mahmoud Jafari, directeur adjoint de l’OIEA, avait déclaré que son organisation avait du mal « à fournir certains produits ou services nécessaires » au bon fonctionnement de la centrale de Bouchehr à cause des sanctions américaines.

« Si aucune solution n’est trouvée, a-t-il ajouté, la centrale fera face à de graves problèmes cette année et nous craignons qu’elle soit obligée de cesser son activité. »

Mashahdi n’a pas révélé samedi si un déblocage a pu permettre à Téhéran de résoudre le problème évoqué par M. Jafari en mars.

 

Source : Al-Manar

 

3-    Pétrole azéri : le false flag US ?

Un incendie dans la Caspienne s’est déclaré ; une explosion sur une plateforme de forage pourrait être à l’origine du feu.

Alors que, selon les premières informations, un incendie s’est déclaré sur une plateforme de forage en mer Caspienne, le ministère azerbaïdjanais de l’Écologie estime qu’il s’agit de l’éruption d’un volcan. Par contre, la société pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR a affirmé qu’aucun accident n’avait été enregistré sur ses ouvrages.

Des langues de feu ont été filmées en mer Caspienne par un témoin. Une première hypothèse avançait l’idée d’une explosion suivie d’un incendie à bord d’une plateforme offshore, mais elle a été démentie.

« Aucun accident sur les plateformes de forage en mer Caspienne n'a été enregistré. Selon des premières données, il s’agirait d'une éruption d'un volcan de boue, a fait savoir la compagnie nationale pétrolière et gazière d'Azerbaïdjan » (SOCAR).

« Il n'y a pas eu d'accident et les travaux se poursuivent sur les plateformes offshore et les installations industrielles relevant de la SOCAR. Il se peut que l'explosion soit due à l'éruption d'un volcan de boue», a indiqué la société pétrolière dans un communiqué.

Certaines informations parues précédemment avaient fait état d’un incendie suivant une explosion sur une plateforme de forage dans le secteur azerbaïdjanais de la Caspienne.

Selon les médias azerbaïdjanais, l'explosion dans la Caspienne résulte d'un processus sismique et a une origine géologique. Les spécialistes sont en train d’étudier l’incident.

« L'explosion dans le secteur azerbaïdjanais de la Caspienne fait suite à l’éruption d’un volcan, selon les premières données des experts », vient d'annoncer le ministère azerbaïdjanais de l’Écologie et des Ressources naturelles.

« À l'heure actuelle, les spécialistes du ministère et du Centre national du Service sismologique se penchent sur les raisons de l'explosion en mer. D’après une version préliminaire, la cause de l'explosion est l'éruption du volcan », a-t-il souligné dans un communiqué.

Les témoins avaient supposé que l'explosion s'était produite sur le gisement de gaz d’Umid. Ce dernier a été découvert fin 2010 et recèle, selon les estimations des experts, quelque 200 milliards de mètres cubes de gaz.

 

Source : Sputnik

 

4-    Les drones français tuent !

Un rapport de la commission de la Défense du Sénat constate que « les forces armées disposeront de plusieurs milliers de drones d’ici 2025, contre quelques dizaines seulement il y a quatre ans ».

Face à cette menace croissante qui pèse à la fois sur le territoire national et sur le champ de bataille, alerte un rapport parlementaire français dont l’AFP s’est procuré copie.

Le rapport de la Défense du sénat français, qui doit être présenté mercredi, constate que depuis 2019, un rattrapage capacitaire est en cours : les forces armées disposeront de plusieurs milliers de drones d’ici 2025, contre quelques dizaines seulement il y a quatre ans.

En 2020, 58 % des frappes en bande sahélo-saharienne ont été assurées par des drones Reaper, armés depuis fin 2019. Le programme Eurodrone, qui a vocation à remplacer les Reaper à partir de 2028, serait enfin sur les rails après une longue période de négociations avec les partenaires allemand, espagnol et italien.

D’autre part, la France a accéléré l’acquisition de petits drones, dits de contact, salue le rapport en rappelant que 210 nanodrones Drop et 67 microdrones NX 70 ont été livrés depuis 2019, et que 150 microdrones Anafi de Parrot destinés aux trois armées viennent d’être commandés, avec un objectif de 900 en 2025.

L’enjeu est de taille, au vu de l’importance croissante des drones sur le champ de bataille. Plusieurs conflits récents, non seulement la guerre au Haut-Karabagh en 2020 mais aussi les combats en Libye en septembre 2019 et la campagne turque dans le nord de la Syrie en mars 2020 ont été marqués par l’utilisation massive de drones tactiques et de petits drones, selon des modes opératoires nouveaux (guidage de tirs d’artillerie, les leurres, vols en essaims, attaques suicides) pour pénétrer les défenses sol-air adverses et qui préfigurent les conflits de demain, où les drones seront omniprésents, note le rapport.

À l’instar d’Israël et de la Chine, la Turquie et l’Iran se sont lancés dans la production à grande échelle et l’exportation de ces drones bon marché, rappellent ses auteurs. Selon le rapport, il faut ainsi envisager d’acquérir une capacité semblable de drones peu coûteux et sacrifiables : microdrones simples destinés à servir de leurres ou à mener des attaques saturantes, microdrones armés (qui ne seraient cependant pas des armes autonomes) et drones d’attaque un peu plus gros, capables d’emporter des munitions téléopérées.

La France doit impérativement étoffer son parc de drones et se doter de capacités de protection face à cette menace croissante qui pèse à la fois sur le territoire national et sur le champ de bataille, alerte un rapport parlementaire dont l’AFP s’est procuré copie.

Il faut privilégier des processus d’acquisition agiles, rapides. J’ai le sentiment qu’on n’a pas adapté nos processus d’acquisition à l’évolution galopante des technologies, estimait récemment l’un des auteurs du rapport, Cédric Perrin, lors d’une intervention sur le sujet au Paris Air Forum.

 

Source : AFP

 

5-    Destroyer de la Royal Navy en Crimée : le Kremlin promet une réaction «dure» en cas de répétition

Tout en rappelant les paroles de Vladimir Poutine selon lequel des incidents comme celui avec le destroyer de la Royal Navy en Crimée servent à chercher les points faibles frontaliers et ceux du système de riposte du pays, Dmitri Peskov a indiqué que «la réaction de la Russie sera dure» en cas de récidive.

Dans le sillage de l’incident impliquant le HMS Defender qui a violé la frontière russe au sud de la Crimée le 23 juin, le porte-parole de Vladimir Poutine a souligné que «le destroyer n'était qu'un instrument de provocation». Il a rappelé les paroles du Président russe expliquant que de cette manière certains points faibles dans l'intégrité de la frontière et dans le système de riposte étaient explorés.

«Je pense que nos services de renseignement savent qui a pris la décision. Mais, bien sûr, je pense qu’au fond, des opérations pareilles sont planifiées par des camarades d'outre-mer», a déclaré Dmitri Peskov.

Sans avoir envie de discuter de «scénarios apocalyptiques», le porte-parole présidentiel

a cependant indiqué que si des situations pareilles se répètent, «la réaction de la Russie sera dure».

«Et surtout, comme l'a dit le Président, les informations que les avions de reconnaissance ont reçues n'étaient pas celles qu'ils allaient recevoir, c'étaient les données que la partie russe a considéré nécessaire de fournir», a-t-il ajouté.

Le 23 juin, la Russie a annoncé avoir tiré des coups de semonce contre un destroyer britannique qui a, selon Moscou, pénétré dans ses eaux territoriales au large de la Crimée. D’après la partie russe, un avion Su-24M a largué «par précaution quatre bombes à fragmentation hautement explosives de 250 mm le long du parcours du destroyer HMS Defender».

Le vaisseau a ensuite quitté les eaux russes, mettant fin à l’incident, selon la Défense russe. Londres a démenti les déclarations de Moscou, assurant qu’«aucun coup de semonce n’a été tiré vers le HMS Defender» et rejetant «l’affirmation selon laquelle des bombes ont été larguées sur sa trajectoire».

Lors de sa séance de questions-réponses avec la population ce mercredi 30 juin, Vladimir Poutine a indiqué que la «provocation» au large de la Crimée impliquait non seulement les Britanniques, mais aussi les Américains. Dans le même temps, il a estimé que la réaction russe au passage du HMS Defender dans ses eaux territoriales n'avait pas placé le monde au bord d'une guerre d'envergure.

 

Source : Sputnik

 

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