Raïssi: La simple condamnation par Stockholm de l'acte sacrilège n’est pas suffisante
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Le président iranien Ebrahim Raïssi a vivement critiqué l'approche du gouvernement suédois concernant la profanation du Saint Coran, affirmant que la simple condamnation par Stockholm de l'acte sacrilège est loin d'être suffisante.
(last modified 2023-08-06T03:48:18+00:00 )
Aug 05, 2023 14:53 UTC
  • Raïssi: La simple condamnation par Stockholm de l'acte sacrilège n’est pas suffisante

Le président iranien Ebrahim Raïssi a vivement critiqué l'approche du gouvernement suédois concernant la profanation du Saint Coran, affirmant que la simple condamnation par Stockholm de l'acte sacrilège est loin d'être suffisante.

S'exprimant samedi 22 juillet, le président iranien a déclaré qu’une seule déclaration condamnant l'insulte contre le Saint Coran par le gouvernement suédois n'est en aucun cas suffisante et que le gouvernement doit traduire en justice les auteurs de ce crime.

Le président iranien a fait ces commentaires après qu'un réfugié irakien basé en Suède, identifié comme Salwan Momika, a profané le livre sacré des musulmans.

Il a commis l'acte sacrilège d'abord devant la plus grande mosquée de Stockholm fin juin, et pour la deuxième fois devant l'ambassade d'Irak dans la même ville jeudi, au milieu d'une protection stricte assurée par la police suédoise.

En réaction à la profanation du Saint Coran en Suède et au Danemark, le vice-ministre des Affaires étrangères de la RII pour les Affaires politiques a déclaré lors d'une réunion avec le ministre qatari des Affaires étrangères que brûler des livres et des pensées n'est pas une liberté, mais une atrocité, et ces gouvernements ont la responsabilité d'empêcher la brutalité culturelle dans leurs pays.

Lors de la réunion, Ali Bagheri, évoquant la tragédie de l'insulte au Saint Coran dans plusieurs pays européens, a déclaré que brûler le Coran est le plus haut niveau d'insulte au caractère sacré du Livre saint des musulmans et signifie la violation des droits évidents fondamentaux de deux milliards de musulmans au monde.

« Brûler des livres et des pensées ne signifie pas la liberté ; c'est un acte de barbarie montrant à quel point les pays qui prétendent le plus au progrès au monde ignorent la transcendance et la dignité humaines », a souligné Bagheri.

Il a noté que ces gouvernements devraient oeuvrer à la prévention de la brutalité culturelle sur leurs territoires, appelant tous les gouvernements dans le monde, en particulier ceux des pays islamiques, à s'attaquer sérieusement à la brutalité culturelle en mettant en commun les capacités et les synergies de manière individuelle ou collective.