CGRI : "L'Iran impose sa forme de guerre"

« C’est nous qui choisirons le champ, la profondeur et la qualité du conflit ; notre stratégie est cependant défensive et nous ne sommes point bellicistes », a déclaré le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Ce mercredi 7 juillet, lors d’une cérémonie où de nouvelles armes ont été remises à la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Hossein Salami a déclaré que les États-Unis et leurs alliés européens et régionaux n’avaient jamais cessé de fomenter des complots contre la nation iranienne. 

« Nous avons infligé un échec cuisant à tous nos ennemis qui avaient lancé des campagnes contre nous soit sur les plans politiques et militaires, soit sur les plans économiques et de renseignement. »

« Bien que l’ennemi ait déployé ses armes près des frontières iraniennes et qu’il ait déclenché une importante guerre des nerfs contre nous, la sécurité règne pourtant en Iran », a souligné le général Salami. 

Il a rappelé que la Force terrestre du CGRI avait réussi toutes ses missions grâce aux équipements militaires modernes de fabrication iranienne. 

« Nous n’initions pas une guerre, mais dès la première agression nous opterons pour une mesure offensive, car il nous incombe de protéger notre intégrité territoriale », a-t-il martelé. 

La nouvelle génération du missile antichar Dehlaviyeh, baptisée Almas, figure parmi les armes de fabrication iranienne qui a été remise à la Force antiaérienne de l’armée iranienne. 

Le missile Almas est en mesure de détruire des chars et des véhicules militaires qui se déplacent dans un rayon de six kilomètres.  

Le missile Almas, qui sera largué par le drone iranien Ababil, a été dévoilé ce mercredi 7 juillet lors d’une parade marquant la Journée nationale de l’armée de la République islamique d’Iran.

Aujourd’hui, différentes sortes de missiles comme les missiles balistiques, les missiles antichars et les missiles de croisière sont conçus et fabriqués de A à Z en Iran. Le missile balistique Hadj Qassem, ayant une portée de 1 400 kilomètres, et le missile de croisière Abou Mahdi, ayant une portée de 1 000 kilomètres en sont des exemples. 

Washington souhaite soumettre les capacités balistiques de l’Iran à des négociations afin de garantir la sécurité de son allié israélien.