Erdogan à l'OCS: le Non russe!
Dès réception de la demande d’adhésion de la Turquie à l’Organisation de coopération de Shanghai, elle sera examinée de la manière prescrite,
il existe un certain nombre de critères, a déclaré mardi 20 septembre à RIA Novosti, Bakhtiyor Khakimov, envoyé spécial du président russe pour les affaires de l’OCS, ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères.
Khakimov a noté qu’avec tous les aspects positifs qui lient la Turquie et l’OCS, il y a des facteurs qui seront soigneusement étudiés. La demande d’adhésion de la Turquie à l’OCS sera examinée conformément à la procédure établie en cas de réception", a ajouté l’ambassadeur du ministère russe des Affaires étrangères.
Bakhtiyor Khakimov a poursuivi que l’adhésion de la Turquie à l’OTAN entravait l’adhésion du pays à l’OCS. Il a rappelé que l’OTAN a décrit la Russie non seulement son adversaire, mais comme son ennemi numéro un.
Nous avons des règlements sur l’admission de nouveaux membres, qui figurent un certain nombre de critères notamment l’appartenance à la région eurasienne, le maintien actif de relations diplomatiques, commerciales et économiques actives et de liens culturels avec les États membres de l’OCS, l’absence de conflits avec les membres de l’OCS, et la non-implication dans les conflits extérieurs, l’absence de sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, mais aussi la non-participation aux activités et aux blocs hostiles ou dirigés contre les membres de l’OCS, a déclaré l’ambassadeur du ministère russe des Affaires étrangères, commentant la volonté de la Turquie pour rejoindre l’OCS.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la semaine dernière en marge du sommet du Pacte de Shanghai à Samarkand qu’Ankara cherchait à rejoindre l’Organisation de coopération de Shanghai. Il a mentionné que ce pays prévoyait de rejoindre l’OCS en 2023 lors d’une réunion organisée par l’Inde.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine se sont rencontrés vendredi en marge de l’Organisation de coopération de Shanghai à Samarkand, en Ouzbékistan. Lors de la rencontre le dirigeant russe a salué " la coopération constructive de la Turquie avec l’OCS et a qualifié de naturel l’intérêt d’Ankara pour y rejoindre."
Dans son discours au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, Poutine a soutenu l’adhésion de l’Iran et de la Biélorussie à l’OCS soulignant que toutes les demandes de coopération d’autres pays avec l’Organisation de Shanghai méritaient d’être examinées et de recevoir un avis favorable.
Le président de la Russie a également mentionné que l’Organisation de coopération de Shanghai est la plus grande organisation régionale au monde, qui a accru son rôle dans la résolution des problèmes internationaux et régionaux.