Syrie: l'OTAN prise au piège!
Dans la nuit de 23 à 24 septembre, peu après une première vague d’attaque à Géran 2-Shahed 136 contre le QG des forces navales US/OTAN à Odessa où ces derniers projetaient de prendre d’assaut le centre de commandement de la marine russe en Crimée et ce via des Saildrones,
quelques vedettes rapides plus des drones entre autre turcs Bayraktar, drone qui soit dit en passant ont échoué ce 22 septembre à mener une première frappe essaimée contre la Crimée et ce par l’action conjointe des systèmes de guerre électronique et de la DCA russe, le Sultan Erdogan est revenu à la charge : certes en dépit de moult services rendus aux OTANiens il n’est pas trop en bons termes avec l’Alliance et le fait qu’il ait demandé cette semaine et juste en écho au nouvel statut de l’Iran au sein de l’OSCE à en devenir membre en apporte la preuve, une preuve d’ailleurs à rajouter aux négociations qu’Ankara mènerait en ce moment même et en coulisse avec les Russes pour rallier le Mir en prévision de toute sanction US à venir, n’empêche qu’en Syrie l’aventure turque n’est pas que « OTANOcentrique », elle est aussi et plus que tout autre chose « israélophile ».
Est-ce un remake des frappes aériennes à missiles air sol de plus en plus sophistiqués puisque de moins en moins efficace au regard du taux d’interception particulièrement élevés de la DCA syrienne ? A n’en pas douter dans la mesure où cet été l’entité sioniste a presque abandonné le missile air sol Delilah au profit d’une pléthore de missiles excessivement chers sans pour autant pouvoir assener un coup significatif au transit d’arme Iran Syrie Hezbollah même s’il est allé jusqu’à détruire deux aéroport Damas et d’Alep. A cet égard on relève l’usage du missile hypersonique « Rampage », du missile de la 5e génération « Ice brekaer » et enfin il y a quelques jours à Alep l’utilisation de SPICE 1000.
Puisque l’armée de l’air israélienne tourne à plein régime alors qu’elle est au bout de rouleau et que par crainte de la DCA Syro-Russo-Résistance ses F-16 n’osent même plus lancer leurs raids depuis le Méditerranée ou de la Jordanie, et bien c’est le Frère Erdo qui prend le relais. L’hypothèse parait d’autant plus plausible que des sources russes commencent à relever un ralentissement du flux d’armes et de munitions US d’Irak à Deir ez Zor ce qu’elles mettent sur le compte des besoins criants que génère la guerre en Ukraine où ni HIMARS, ni Harm, ni Javelot… n’ont pu arrêter l’annexion de quatre localités ukrainienne riches en pétroles et en minerais. Mais l’apparition en plein cœur de la Syrie de missiles de croisière turcs en lieu et place des F-16 israéliens, quel en est le message ?
Il y a un adressé à la Russie dont les frappes assassines du 3 septembre contre Grand Idlib a réduit en miette un camp d’entrainement super équipé de l’armée turque où celle-ci entraînait les terroristes de HTC à manier les drones à la fois pour en faire usage en Syrie mais aussi et probablement en Ukraine. Après Bayraktar TBA2 l’Ukraine pourrait ; après tout, recevoir cette autre variété qu’est Akinci, surtout qu’il y une usine en Ukraine du fabricant turc et qu’Anakara a annoncé ne pas reconnaître le référendum ni à Kharkov ni à Zaporijjia encore moins à Donetsk et à Lougansk.
Mais ce n’est pas tout : le fait de prendre pour cible l’armée syrienne et ce pour le compte d’Israël renvoie à cet autre front qui est sur le point de s’ouvrir et ce, aux portes de l’Iran et où le duo Sorosien Pachinyan/Atlantiste Aliev ont pour mission d’aider Israël à trouver un défouloir à ses frustrations de machine de guerre grippée, frustration et échec qui du Liban à Gaza en passant par la mer Rouge sont l’œuvre trop subtile de la Résistance.
Plus d’un analyste estime que vu les déboires du couple Israël/Turquie frériste au Levant mais aussi la situation particulièrement précaire dans laquelle patauge le front intérieur israélien, Erdo pourrait là aussi vouloir bien donner un coup de main à Tel-Aviv. Cela déjà trois semaines que des cargos bourré d’armes US/Israël se posent dans une course croisée à l’aéroport de Bakou histoire de consolider les arrières d’Aliyev.
Quant à Pachiniyan on le donne déjà comme le Gorbatchev d’Arménie surtout après le passage de la sorcière Pelosi à Erevan. Alors un cocktail Taiwan-Ukraine à la porte de l’Iran dont les prolongations vont jusqu’à la Surie? Disons que le désir d’en créer un est est là mais la possibilité de le faire aboutir se dispute … Selon une toute dernière information, Bayraktar Akinci de cette nuit s’est fait royalement descendre dans le ciel syrien juste après avoir largué ses missiles au moment où les Shahed 136 faisaient ébranler les fondements odessieyenne de l’OTAN.