Arménie/Albanie: la guerre russo-américaine, ouverte
(last modified Tue, 12 Jul 2022 18:33:15 GMT )
Jul 12, 2022 18:33 UTC
  • Arménie/Albanie: la guerre russo-américaine, ouverte

L’éventuelle confrontation entre l’OTAN et la Russie a pris une nouvelle forme et est entrée dans une phase critique, à savoir la guerre des bases. Chaque camp tente de renforcer son front en s’appuyant sur ses alliés dans la région. Espérant d’avoir une base navale, l’OTAN a tendu la main à l’Albanie, et la Russie cherche une nouvelle alliance avec l’Arménie en y établissant une base militaire de 2000 soldats.

Selon des sources l’Albanie, membre de l’OTAN depuis 2009 serait prête à donner son feu vert à la nouvelle base de l’OTAN dans le pays.

L’Albanie a envoyé un signal d’avertissement au président russe Vladimir Poutine avant une réunion avec l’OTAN concernant une nouvelle base navale dans le pays.

La nouvelle survient alors que le Premier ministre albanais Edi Rama est sur le point de s’asseoir avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, pour discuter de la proposition.
 

Des mesures récentes ont incité l’Albanie pour devenir une base navale de l’OTAN, cimentant les liens de Tirana avec Bruxelles. M. Rama rencontrera M. Stoltenberg mercredi cette semaine pour discuter du projet.

Le port sera situé à Porto Romano, Durres, à 40 minutes de la capitale, et comprendra une section commerciale et une base navale militaire. Le financement sera assuré à la fois par l’État albanais et l’OTAN.

L’Albanie consacre actuellement environ 1,53 % de son PIB annuel à la défense, bien en deçà du chiffre minimum suggéré de 2 %.

Parlant du plan, M. Rama a déclaré : « Nous retournerons bientôt à Bruxelles pour poursuivre nos discussions concernant l’installation d’une base navale de l’OTAN dans le nouveau port de Durres ».
 

En mai, M. Rama a déclaré que son gouvernement avait offert une base navale au sud de Tirana à l’OTAN.

Située au sud de Vlore, à environ 220 km de Durrës, c’était la seule base de l’Union soviétique en Méditerranée dans les années 1950, à une époque où le régime communiste albanais était aligné sur Moscou.

Après l’effondrement du communisme, il a été reconstruit avec l’aide de la Turquie, qui a conservé le droit de l’utiliser. La marine albanaise utilise encore aujourd’hui la base pour certaines opérations et exercices. Cette option semble avoir été déposée en faveur de Porto Romano.

Ceste dans ce contexte qu’une source arménienne a rapporté que la Russie construisait une nouvelle base militaire en Arménie.  
 

Le quotidien Hraparak de la République d’Arménie a écrit dans un rapport que les premières nouvelles concernant la construction d’une nouvelle base militaire russe sur le territoire arménien sont apparues à la mi-juin lorsque le gouvernement a adopté lors d’une session [du Cabinet] ordinaire la décision d’apporter des amendements au protocole du 3 octobre 2012 sur le placement de la base militaire russe sur le territoire arménien.

« Il n’y a aucune mention d’une nouvelle base militaire en juin, mais il est dit que les points de placement de la base militaire russe et la composition des terres et des biens immobiliers sont transférés à la partie russe et les documents de base juridique sont en cours changé », ajoute le rapport.
 

« Il s’agit d’une décision sur le placement d’une nouvelle base militaire, à propos de laquelle un protocole n° 2 séparé sera signé. Elle sera suivie de la signature de l’accord international, qui n’est pas encore finalisé et doit être ratifié par le parlement, puis signé entre les deux États : l’Arménie et la Russie », a poursuivi le rapport.

Concernant la raison de l’établissement de la base militaire russe en Arménie, Hraparak a écrit : « l’établissement de la base militaire russe en Arménie signifie qu’il ne sera pas facile pour les agresseurs d’entraîner l’Arménie dans une nouvelle guerre ».

La source a interprété l’établissement de la nouvelle base en fonction de l’éventuelle intention des Russes de former une nouvelle alliance avec l’Arménie et de la participation des Russes à une éventuelle guerre avec l’OTAN.

 

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